Fiche technique
Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 256 pages
Poids : 1575 g
Dimensions : 23cm X 29cm
EAN : 9782742757282
Francis Bacon, La chambre noire
la photographie, le film et le travail du peintre
Quatrième de couverture
On savait que Francis Bacon puisait son inspiration dans la photographie, les photogrammes de cinéma et l'imagerie des médias... Tour de force d'érudition spéculative, La Chambre noire nous révèle comment ces matériaux nouveaux ont marqué certaines de ses toiles majeures et imprimé des tournants décisifs dans le développement de son art.
Martin Harrison, qui a pu accéder à des documents d'archives inédits, jette un jour nouveau sur les processus réflexifs et les méthodes de travail du peintre, dont l'oeuvre reste l'une des plus fascinantes du vingtième siècle.
Il expose le travail plastique de Bacon à ses influences clés (les cinéastes Eisenstein ou Abel Gance, les maîtres de la photographie Eadweard J. Muybridge, Etienne-Jules Marey, John Deakin ou Peter Beard, les sculpteurs Michel-Ange ou Rodin et les grands peintres Grünewald, Vélasquez, Poussin, Degas ou encore Matisse) et le confronte à l'art de ses grands contemporains (Picasso, Lucian Freud, Mark Rothko, Graham Sutherland...). Convoquant tantôt l'histoire du siècle, tantôt la vie secrète de l'artiste, il multiplie de pertinentes analyses - tour à tour chronologiques ou thématiques, enchevêtrant les perspectives dans l'esprit même de Bacon - pour livrer des aperçus surprenants sur le génie complexe et torturé du peintre ainsi que sur l'imagerie unique de sa peinture.
A l'aide de 275 illustrations, parmi lesquelles nombre d'images et de documents jusqu'alors inédits, Martin Harrison creuse des questions centrales pour le travail de Bacon et, en réexaminant des tableaux essentiels, nous mène au coeur de la vie et de l'oeuvre de Bacon, jusqu'à sa "chambre noire"... celle où palpitent les personnages des tableaux, celle de la caméra dont les images le nourrissent, celle des ateliers où il trame sa vision déchirante du monde, celle de l'alcôve où l'artiste joue sa vie amoureuse, celle enfin de sa mémoire convulsive de tout l'art occidental.