Rayon Histoire de la peinture selon les styles et les périodes
François Bonhommé, peintre : témoin de la vie industrielle au XIXe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 159 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 21cm X 27cm
EAN : 9782876922976

François Bonhommé, peintre

témoin de la vie industrielle au XIXe siècle


Paru le
Broché 159 pages
préface Charles Choné
Tout public

Quatrième de couverture

Depuis 1966, le Musée de l'Histoire du Fer de Naney-Jarville propose au publie de découvrir les relations que l'Homme entretient depuis 3000 ans avec un métal toujours essentiel à sa vie. C'est donc très logiquement que le musée présente aujourd'hui un travail rétrospectif sur l'œuvre de François Bonhommé (1809-1881), peintre passionné par le monde des forges et des mines. Unique par sa démarche, cet artiste a consacré toute sa carrière à la représentation du monde industriel du XIXe siècle, de «la lutte de l'homme contre la matière», selon le mot de son ami Alexandre Dumas.

Le premier numéro de la Revue d'Histoire de la Sidérurgie, publication du Centre de Recherches de l'Histoire de la Sidérurgie (devenu en 1984 le Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle du Fer et de la Métallurgie) comportait un article intitulé : «François Bonhommé, dit le Forgeron». Tentant d'établir le catalogue de l'œuvre du peintre méconnu, l'historien des techniques Bertrand Gille y répertoriait dessins, peintures et gravures, presque tous «disparus». En soulignant qu'«une recherche exhaustive amènerait sans doute des découvertes qui ne seraient pas sans intérêt» et qu'«un musée du fer se devrait d'essayer de réunir au maximum [...] toutes les œuvres de Bonhommé», il traçait le chemin que le musée allait désormais suivre.

En 1972, la découverte et l'acquisition d'un important ensemble, provenant de l'atelier du peintre, ont permis de faire progresser les recherches. Le Fonds Auscher a été présenté au public lors d'une exposition au Musée de l'Histoire du Fer en 1976. Pour Albert France-Lanord, l'un des fondateurs du musée, il s'agissait alors de présenter «l'œuvre d'un homme animé d'un profond et sincère idéalisme [...] précurseur en matière d'histoire du fer».

Le long travail de repérage et d'identification des œuvres conservées dans les collections publiques et privées, effectué depuis cette époque, a été couronné de succès par la découverte de plusieurs œuvres inconnues ou disparues. En 1994, est entré dans les collections du musée le premier tableau de Bonhommé, concernant la sidérurgie, Tôlerie des Forges d'Abainville (Meuse), dont la trace était perdue depuis l'Exposition Universelle de 1855. Tout récemment, les dessins préparatoires à cette toile, exécutés à Abainville en 1837, ont été définitivement réunis à l'œuvre achevée.

En 1996, le Musée de l'Histoire du Fer a trente ans. Fidèle à sa mission de vitrine du C.C.S.T.I. du Fer et de la Métallurgie et de son activité, au sein de la Communauté Urbaine du Grand Nancy, il présente avec cet ouvrage l'important travail de synthèse effectué par Marie-Laure Griffaton. Cette publication est le fruit d'une collaboration étroite et exemplaire entre un chercheur et un établissement scientifique, qui ont tenté, avec l'aide de ceux qui détiennent documents et informations, de faire progresser la connaissance du monde industriel du XIXe siècle, en rendant, comme le souhaitait à l'époque un critique de l'œuvre de Bonhommé, «bonne et entière justice» à un artiste oublié. Une exposition lui est également consacrée par le Musée de l'Histoire du Fer.

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Du même auteur : Marie-Laure Griffaton