Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 230 pages
Poids : 387 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 978-2-901737-91-9
EAN : 9782901737919
François Cadic (1864-1929)
un collecteur vannetais, recteur des Bretons de Paris
actes du colloque de Pontivy, 8-9 avril 2010, Palais des Congrès
Quatrième de couverture
Né en 1864 à Noyal-Pontivy (Morbihan) dans une famille de paysans aisés, François Cadic entre en 1880 au petit séminaire de Sainte-Anne-d'Auray où il côtoie nombre de ceux qui contribueront à valoriser une langue et une littérature vannetaises jusque là bien négligées. Ordonné prêtre en 1889, il poursuit des études supérieures à l'Institut catholique à Paris et à l'École Pratique des Hautes Études et découvre la situation difficile des Bretons qui de plus en plus nombreux émigrent vers la capitale. Influencé par les idées «chrétiennes-démocrates», proche de l'abbé Lemire, il décide, en 1897, de créer «La Paroisse Bretonne de Paris», oeuvre qui connaît un développement spectaculaire. Dès 1899, la société dispose d'un bulletin mensuel dont les composants habituels sont informations pratiques, comptes rendus des activités de la société, édification religieuse. Mais, pendant trente années, y sont également publiés des chants, des contes et des légendes qui font de François Cadic l'un des collecteurs importants de la Basse-Bretagne. Passionné d'histoire, il y livre également une imposante Histoire populaire de la chouannerie.
Le présent volume publié par le Centre de Recherche Bretonne et Celtique (UBO Brest), en collaboration avec le service des Archives départementales du Morbihan (Vannes) et l'association Dastum (Rennes) fait le point sur une oeuvre menée dans un contexte politique et religieux mouvementé (affaire Dreyfus, interdiction de la prédication en langue bretonne, séparation des Églises et de l'État, Bécassine, Première Guerre mondiale...) : manifestant son indépendance face aux autorités civiles et religieuses, François Cadic se montre partagé entre un conservatisme moral, religieux ou politique et un pragmatisme social que lui inspire la confrontation aux problèmes quotidiens des Bretons de Paris. Une invitation à mieux faire connaissance avec une personnalité quelque peu atypique, longtemps restée dans l'ombre.