Fiche technique
Nb de pages : 10 pages
Poids : 45 g
Dimensions : 12cm X 19cm
EAN : 9782910352318
Franz Schubert
les nuances de sa musique sont aussi diverses que celles de la pensée et de l'action humaines, Schumann
Quatrième de couverture
On peut dire que presque tous les ouvrages postérieurs au Quartettsatz D703 de 1820 constituent des jalons dans l'histoire musicale, que ce soit les sonates pour piano (dont l'extraordinaire groupe de 1825, comprenant la Reliquie D840, ainsi que les sonates en la mineur D845 et en ré majeur D850), les quatuors à cordes (aboutissant au chef-d'oeuvre absolu qu'est le Quatuor en sol majeur D887), la musique de chambre (avec les deux trios D898 et 929, le Quintette avec deux violoncelles D956) ou la symphonie (la « Grande » D944). Là encore, on ne peut se faire une juste idée de Schubert si l'on occulte sa musique pour piano à quatre mains, dont la Fantaisie en fa mineur D940, ou les Lebensstürme D947.
Schubert a écrit six messes latines, une messe et un requiem allemands, de nombreux morceaux liturgiques, ainsi qu'une cantate religieuse, Lazarus D890. Bien qu'il ne semble pas avoir été très croyant, la musique religieuse occupe dans son oeuvre une place importante ; les dernières messes, notamment, reflètent son génie sous un jour encore mal connu. Mais le genre le plus controversé est sans nul doute la musique dramatique. Il y a placé beaucoup d'espoirs, lui a consacré beaucoup d'efforts. Ses nombreux Singspiele possèdent un charme certain, et leurs livrets ne sont pas plus ineptes que maints autres livrets contemporains ; mais leur musique est souvent trop ambitieuse pour ce genre populaire. Quant aux grands opéras, ils ont été si peu représentés qu'il est difficile de se prononcer sur leur impact scénique ; aussi bien Alfonso et Estrella D732 que Fierrabras D796 recèlent des pages d'une beauté qui n'appartient qu'à Schubert, et montrent de plus un désir de renouvellement des conventions.