Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 553 pages
Poids : 590 g
Dimensions : 14cm X 19cm
ISBN : 978-2-84805-208-3
EAN : 9782848052083
Les libraires en parlent
Régalez vous de cette joyeuse croisée des chemins follement foisonnante et romanesque à souhait !
Tant qu'il y a de l'amour, y' a de l'espoir !
Cartographie picaresque d'une société hyper moderne, le nouveau roman "futuriste" de Vincent Borel emprunte beaucoup à notre monde dont la carte postale idéale est brouillée par des pigments ravageurs.
On y trouve, non sans humour des personnages, qui offrent une étrange ressemblance avec des visages familiers du monde politique. la critique est acerbe. Tous les sujets de société sont traités avec une ironie mordante. De l'asservissement des masses populaires au consumérisme, de l'extremisme religieux (L'islam y passe à la moulinette du gay friendly) aux multinationales qui engloutissent les ressources naturelles de la planète, tout y passe sans pourtant enlever de l'unité au fil de l'histoire. Une histoire qui nous emmène loin dans la projection d'une humanité devenue totalement délirante (mais pas totalement conne !).
Dans un futur proche : le monde explose. La pagaille. L'humain est de plus en plus connecté, l'écart social se creuse. Les burnout se multiplient. On part rejoindre un groupe de militants clandestins à la campagne, ou on choisit le djihad de l'amour. Les pays du sud se révoltent. On réinterroge croyances et traditions...
Vincent Borel joue avec les questionnement actuels, et bâtit une fable grinçante sur un possible. Délicieux!
Quatrième de couverture
Fraternels. En cette nuit du 18 juin, sur le mont Valérien, l'Ifon 11 du jeune François-Joseph de la Fistinière est fin prêt à filmer son propriétaire dans une position attentatoire à l'honneur de sa famille de militaires. Afin d'enrayer la propagation virale de la vidéo, le patriarche appelle au secours son fils illégitime, patron de la firme Opié, elle-même conceptrice de l'Ifon et numéro un européen de l'énergie. À La Défense, la tour Opié s'éveille : Samia, l'hôtesse d'accueil, prend son poste au rez-de-chaussée ; au trente-sixième étage, le technocadre Kevin Klein convoque toute son habileté informatique pour maquiller la baisse dangereuse des stocks de tantale nécessaires au grand dessein de l'entreprise.
À l'autre bout de la planète, en lamalie, d'étranges aurores boréales plongent dans l'inquiétude une tribu de Kètes. À Cuzco, Pérou, on inaugure l'Horloge du Sud : il s'agit d'en finir avec l'impérialisme occidental et de s'approprier le temps qui, à l'image des saisons, s'égrènera désormais à l'inverse de l'hémisphère nord.
Plutôt que de se lamenter sur ce monde qui va à sa perte, sur fond de course effrénée au profit, d'inégalités sociales vertigineuses et de désastres écologiques, le romancier s'invente démiurge. Décidant, lui aussi, d'inverser le processus, il embarque son lecteur éberlué dans une ébouriffante utopie.
Les victimes d'hier se réapproprient leur destin : tandis que, dans les Andes, les terres minières reverdissent, deux licenciés d'Opié (dont notre Franjo), ayant rejoint la ZAD de Cadarache, trouvent le moyen de faire imploser la toute-puissance capitaliste ; la vie de Samia, elle, a changé depuis sa rencontre, lors de la Gay Pride, avec Yaqut, dont la défense d'un islam de paix et de lumière l'a convaincue de s'engager à ses côtés dans un djihad... de l'amour ; quant à Tyapsa, la seule survivante de la tribu de Kètes, on la retrouvera, après bien des tribulations, figure centrale d'un final libertaire, burlesque et transgressif.
C'est un vibrant éloge au pouvoir de la fiction que cet éblouissant roman-monde, mené tambour battant par un écrivain qui jamais ne doute de la capacité de ses personnages d'aller au bout de leurs désirs.