Fiche technique
Format : Relié
Nb de pages : 475 pages
Poids : 1988 g
Dimensions : 23cm X 29cm
ISBN : 978-2-271-14906-0
EAN : 9782271149060
Les aqueducs romains de Lyon et d'ailleurs
nouveaux repères
Quatrième de couverture
Gallia
Les aqueducs romains de Lyon et d'ailleurs : nouveaux repères
Héritant de plusieurs générations d'érudits et d'archéologues modernes et contemporains, la recherche sur les aqueducs romains de Lyon a connu, après la thèse de Camille Germain de Montauzan (1908), deux nouvelles phases de progression lors du dernier tiers du XXe s. Louis Jeancolas et Jean Burdy, respectivement ingénieur des Ponts et Chaussées et professeur agrégé en Sciences physiques puis docteur ès lettres avec les aqueducs de Lyon pour sujet, sillonnent la campagne : ils cartographient des centaines de points de découvertes et de destructions catastrophiques tout au long de quatre longs tracés représentant plus de 200 kilomètres linéaires de canaux. Les décennies 1980 et 1990 voient l'émergence de l'archéologie préventive et la publication des monographies de J. Burdy dédiées aux quatre grands aqueducs lyonnais (Mont d'Or, Yzeron, Brévenne et Gier). S'ensuivent plusieurs décennies de recherche et une accumulation de données nouvelles avant que ne se mette en place un cadre dédié aux échanges.
À partir de 2015, une dizaine de journées d'étude organisées sous l'égide de l'UMR 5138 ArAr rassemble ainsi tous les chercheurs de l'archéologie lyonnaise ou régionale, professionnelle et associative, partageant données et expériences.
L'organisation d'un colloque international en octobre 2020 n'est pas seulement l'aboutissement de ces travaux. L'objectif est également de réunir à Lyon, plus de 40 ans après les Journées d'étude sur les aqueducs romains de 1977, des spécialistes français et étrangers à même d'échanger et d'éclairer le cas lyonnais.
Ce dossier Gallia en accueille les résultats. Plus de trente contributions sont rédigées par quarante-cinq auteurs et rassemblées en quatre thèmes relatifs à la protection des tracés, à la construction, à la datation et à la desserte urbaine. Le panorama demeure incomplet et d'autres thématiques restent à ouvrir. Pour autant, ces nouveaux repères acquis collectivement figurent une avancée notable sur le sujet de l'hydraulique romaine que des approches encore inédites viendront plus tard enrichir.