Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 213 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 20cm X 26cm
ISBN : 978-2-11-096319-2
EAN : 9782110963192
Gendarmes résistants
du refus aux combats de la Libération 1940-1945
Quatrième de couverture
De 1940 à 1944, suite à l'occupation du territoire national par l'Allemagne et l'Italie, la gendarmerie, comme l'ensemble des administrations civiles et militaires, est confrontée à un dilemme terrible : collaborer avec l'ennemi, comme l'exige le gouvernement du maréchal Pétain replié à Vichy, ou refuser de servir ses intérêts, comme le demande, depuis Londres, le général de Gaulle, avec tous les risques que cela suppose. Si, dès 1940, quelques gendarmes choisissent le camp de la Résistance, ce n'est pas - loin s'en faut - le cas de l'ensemble du personnel de l'Arme. Néanmoins, à la veille de la Libération en 1944, de nombreux militaires de la gendarmerie ont franchi le pas. La durée de l'occupation, les exactions commises par les troupes allemandes, la soumission des autorités de Vichy aux diktats des autorités allemandes ont conduit des gendarmes à s'engager dans la Résistance.
S'il est encore actuellement difficile, par absence d'études sérieuses, de quantifier le nombre des résistants dans la gendarmerie, il est néanmoins possible de présenter, de façon plus précise, les différentes formes prises par le combat contre l'occupant. Après avoir présenté, en introduction, les pages noires de l'institution pendant ces années, les différents chapitres de cet ouvrage montrent que cette lutte ne se limita pas à l'action armée, même si celle-ci constitua une part essentielle des opérations contre les forces allemandes, notamment au cours de l'été 1944.