Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 233 pages
Poids : 298 g
Dimensions : 14cm X 20cm
ISBN : 979-10-90127-34-0
EAN : 9791090127340
Generacion de la amistad
poésie sahraouie contemporaine
anthologie bilingue
Quatrième de couverture
Ils s'appellent Limam Boisha, Luali Lehsan, Saleh Abdalahi Hamudi, Chejdan Mahmud, Ali Salem Iselmu, Zahra Hasnaui, Bahia Mahmud Awah, Mohamed Abdelfatah Ebnu, tous nés entre 1962 et 1974. Ils ont vécu leur prime enfance dans le désert, puis connu un triple exil : vers les camps de réfugiés de Tindouf en Algérie, quand le conflit a explosé ; à Cuba, terre d'accueil où ils ont fait toutes leurs études ; en Espagne, où ils ont émigré après être revenus jeunes adultes, non à leur terre d'origine, mais aux campements du désert.
L'espagnol, langue apprise à l'école de la colonisation, étudiée et pratiquée à Cuba et finalement encore en Espagne, a supplanté le hassanya, la langue arabo-berbère de leurs ancêtres. Mais pas l'amour de la poésie, fondement de la culture saharienne.
En 2005, ils se sont rassemblés pour donner naissance à la Generación de la amistad. Ensemble ils se sont mis à dire en poésie le Sahara occidental, leur nostalgie du désert et du passé, leur foi en un avenir sans frontière ; à rechercher leur identité, entre les exils et la lutte pour sauver de l'oubli le peuple sahraoui. De nombreux autres poètes hispanophones les ont rejoints. Cette anthologie réunit ceux qui ont fait de la Generación de la amistad un véritable mouvement culturel, un mouvement d'anthologie.
La generación de la amistad
Le mouvement littéraire de la Generación de la amistad, constitué en 2005 sous la statue de Don Quichotte, à Madrid, regroupe des poètes sahraouis nés dans les années 70. Araboberbères nés Espagnols au Sahara, abandonnés en 1976 par l'Espagne, formés et éduqués à Cuba, réunis par les terribles aléas de la guerre et des exils répétés, c'est en espagnol qu'ils proclament à travers dix anthologies leur forte identité de Cubaraouis : tous luttent pour qu'on n'oublie pas la guerre, l'enfance volée, le territoire divisé, la résistance sahraouie. Tous chantent le désert, les nuages et les vents, la douleur de l'exil, la nostalgie du pays perdu, la fierté de la culture bédouine. Cyberactivistes culturels, tous rêvent d'un monde libéré des frontières, élargi à la mesure de leur diaspora.