Rayon Métier d'écrivain
Genèses du Je : manuscrits et autobiographie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 245 pages
Poids : 390 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782271057372

Genèses du Je

manuscrits et autobiographie


Collection(s) | Textes et manuscrits
Paru le
Broché 245 pages

Quatrième de couverture

L'ouvrage scrute la spécificité de l'écriture autobiographique et de ses diversités à la lumière de la critique génétique. A partir d'un corpus très varié, sont successivement envisagés le contraste entre écriture littéraire et écriture ordinaire, les aspects réflexifs et métadiscursifs dans l'autobiographie, les interférences entre vérité et fiction, les fonctions du journal intime, la problématique du début et de la fin de ces écrits.

Sommaire

Avant-propos

Par Philippe Lejeune

Ecriture littéraire, ecriture ordinaire

Littérature et vérité. Stendhal, la Vie de Henry Brulard

Par Gérald Rannaud

Ecriture contrainte. Nouguier, les Souvenirs d'un moineau

Par Philippe Artieres

L'Autobiographe au miroir

Mary McCarthy, Mémoires d'une jeune catholique

Par Claudine Raynaud

La Deltheillerie, vannerie, mameillage et rapetassage

Par Marie-Françoise Lemonnier-Delpy

Montauk de Max Frisch, réécritures et autocensure

Par Ruth Vogel

Verite et Fiction

Violette Leduc, de Ravages à La Bâtarde

Par Catherine Viollet

La Mise en mots d'Elsa Triolet

Par Susanne Ditschler

Metamorphoses du journal

Le Journal de Kafka ou l'autobiographie fantôme

Par Florence Bancaud-Maënen

Agnès de Catherine Pozzi, une réécriture fusionnelle

Par Françoise Simonet-Tenant

Simone de Beauvoir, du journal intime aux Mémoires

Par Barbara Klaw

Commencer, finir

Les récits de naissance de Pirandello

Par Dominique Budor

André Gide, du Journal à Ainsi soit-il

Par Martine Sagaert

Comment finissent les journaux

Par Philippe Lejeune

Y a-t-il, dans l'acte autobiographique tel qu'on peut l'observer dans un dossier d'avant-textes, quelque chose de spécifique ?

Les treize études ici rassemblées tentent d'apporter des éléments des réponse à cette question. Les corpus sont variés : de la littérature canonique (Stendhal, Gide) aux "écritures ordinaires", de la francophonie aux domaines étrangers (Mary McCarthy, Max Frisch, Kafka, Pirandello), des oeuvres les plus travaillées à l'apparente simplicité du journal...

En fonction de quelles règles personnelles, mais aussi de quelles contraintes sociales, s'organise un "chantier d'écriture autobiographique" ? Du brouillon au texte définitif, quel rôle joue le métadiscours, qui prolifère dès qu'il s'agit de parler de soi, et de la difficulté d'en parler ? Vérité ou fiction : sait-on bien même, quand on prend la plume, où l'on en est ? Comment un journal peut-il devenir le lieu, ou le matériau, d'une construction autobiographique ? Et puis comment commencer, et comment finir ?

La comparaison des études ainsi regroupées permettra de réfléchir à ces problèmes. Chacun mériterait un volume. Examiner ainsi la "genèse du je", c'est sans doute contribuer, sur le plan spéculatif, à la théorie des genres, mais aussi, plus modestement, ouvrir la voie à un savoir pratique, poser les bases d'un "guide" pour les autobiographes à venir.

Philippe Lejeune, maître de conférences à l'université Paris-Nord, membre de l'Institut universitaire de France, anime le groupe "Récits de vie" (Centre RITM, université Paris X). Cofondateur de l'Association pour l'autobiographie, il a publié entre autres La Mémoire et l'Oblique. Georges Perec autobiographe (P.O.L., 1991), le Journal de Lucile Desmoulins (Ed. des Cendres, 1995), et Les Brouillons de soi (Le Seuil, 1998).

Catherine Viollet, chargée de recherche, est responsable de l'équipe "Genèse et autobiographie" de l'Institut des textes et manuscrits modernes (ITEM, CNRS). Elle a coédité "Textes et sexes", n° 49 de la revue Mots, et coordonné Genèses textuelles, identités sexuelles (Ed. du Lérot, 1997).

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