Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 175 pages
Poids : 220 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-343-04009-7
EAN : 9782343040097
Genre(s) et transparence
Quatrième de couverture
Genre(s) et transparence
En 1978, Colette Guillaumin déplorait déjà l'invisibilité des femmes : « nous sommes toutes des filles de vitrières, transparentes nous sommes : on nous voit à travers, on pourrait même dire qu'on ne nous voit pas du tout » (« De la transparence des femmes. Nous sommes toutes des filles de vitrières » [Questions Féministes 4 (1978) : 51]). Si, ici, la transparence est synonyme d'invisibilité, elle peut être aussi le révélateur de ce qui n'est pas donné à voir. Que cache la transparence, sinon qu'il y a quelque chose à voir ?
Dans la mouvance du mouvement féministe des années 1970, des historiennes se sont attachées à exhumer du passé des femmes que le processus d'invisibilisation avait effacées de nos mémoires. Depuis les années 1990, cette démarche s'attache à faire émerger d'autres « minorités invisibles », ethniques ou sexuelles, cette fois sous l'angle du genre.
Les contributions réunies dans cet ouvrage sont issues de l'atelier « Femmes, sexe, genre » du congrès de la Société des Anglicistes de l'Enseignement Supérieur de Limoges (2012) ; elles interrogent chacune, d'un point de vue différent, les mécanismes à l'oeuvre dans nos choix de ce qui doit être visible ou invisible ainsi que les représentations qui les sous-tendent.