Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 277 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 16cm X 22cm
EAN : 9782908670981
George Sand et la peinture
Quatrième de couverture
George Sand fut peintre elle-même. L'étude de sa production artistique révèlera un talent constant et une imagination des plus attachantes, mais ce fut principalement la découverte de ses «dendrites» qui conféra à son art une particularité et une originalité singulières. Les «dendrites», de technique simple faisant surgir des formes végétales ou minérales suggérées par le hasard, s'obtiennent après la préparation d'un fond humide où sont réparties des couches de couleur auxquelles on rajoutait de l'eau. George Sand intervenait alors au pinceau et parfois au pouce entouré d'un chiffon puis plaquait un carton ou une vitre qu'elle appuyait ensuite pour obtenir un effet précisé et complété à l'aquarelle au gré de son imagination.
La peinture fut aussi pour la romancière source d'inspiration au sein de son expression littéraire. Les peintres exercèrent, de même, une influence sur les écrits de George Sand, dont la vie et l'oeuvre attira tant les peintres que les caricaturistes.
L'admiration de la jeune Aurore pour la peinture italienne fut encore renforcée au cours de ses voyages en Italie. George Sand put alors y découvrir les oeuvres magistrales de Michel-Ange, Titien, Raphaël et leurs influences. La romancière se rendit également plusieurs fois aux Salons de peinture parisiens, où elle put admirer les oeuvres de Corot, dont elle appréciait la finesse et la poésie. Elle visita, en outre, les ateliers d'Horace Vernet et de Delacroix ainsi que les musées du Louvre et du Luxembourg où elle découvrit le Tintoret et Rubens.
Sa conscience intuitive et ses connaissances de l'art pictural lui firent reconnaître le génie et pressentir l'art à venir. George Sand côtoya ainsi de nombreux peintres de son siècle : Eugène Delacroix, la grande figure de la peinture romantique française, Théodore Rousseau, chef de file de l'École de Barbizon, mais aussi Eugène Grandsire, Jules Dupré, Jules Véron, Charles Jacque, les peintres «familiers» de Nohant : Eugène Lambert, Alexandre Manceau et Léon Villevielle, les graveurs Luigi Calamatta et Gustave Doré ainsi qu'Eugène Fromentin, à la fois peintre orientaliste et écrivain.