Rayon Les peintres
Georges Braque : père du cubisme, initiateur de l'art contemporain

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 351 pages
Poids : 1760 g
Dimensions : 25cm X 30cm
ISBN : 978-2-909225-30-2
EAN : 9782909225302

Georges Braque

père du cubisme, initiateur de l'art contemporain


Paru le
Relié 351 pages
préface de Pierre Daix
Tout public

Quatrième de couverture

Né d'un père et d'un grand-père peintres décorateurs, Georges Braque était destiné à devenir artisan. Il suivit cependant des cours pour devenir artiste peintre jusqu'en 1905.

En 1906, il découvre le fauvisme de Matisse et Derain. Il peint dans ce style avec une maestria qui démontre très vite sa virtuosité. À la fin de cette année, il s'émerveille devant les oeuvres «déstructurées» de Cézanne, qui vient de disparaître. Il comprend immédiatement l'intérêt de ce génie, et s'aperçoit que celui-ci n'a réalisé qu'une partie de son travail. Il décide alors de compléter les conceptions de son maître en «restructurant» intellectuellement l'objet par différents plans géométriques : il créera ainsi la quatrième dimension, la dimension intellectuelle.

En 1907, Braque devient précubiste, puis cubiste en 1908.

En 1909, le maître poursuit ses recherches dont le but est de synthétiser l'objet jusqu'à sa disparition totale. Il atteint là, une dimension nouvelle : l'abstraction. Il n'est âgé que de 27 ans.

Ce parcours est à ce jour sans égal dans l'histoire de la peinture. Picasso, qui a très vite compris la démarche de Braque, le rejoint aussitôt. Son cubisme s'achève en 1922 et laisse place à la troisième période de Georges Braque : «la période thématique», au cours de laquelle il peint des séries d'oeuvres dans des thèmes qu'il affectionne et perfectionne inlassablement. En 1961, Georges Braque prenant conscience du peu d'oeuvres réalisées dans la troisième dimension, lui, l'inventeur du cubisme, choisira une centaine de ses oeuvres qui seront transposées dans la troisième dimension avec l'aide du sculpteur-lapidaire le baron Heger de Loewenfeld. Ces oeuvres seront présentées au palais du Louvre en 1963, à la demande d'André Malraux, ministre des affaires culturelles du général De Gaulle. Le peintre meurt trois mois après cette exposition.

Au moment de prononcer l'hommage national, Malraux jugea utile de rappeler que «si les Français savent qu'il y a une part de l'honneur de la France qui s'appelle Victor Hugo, il est bon de leur dire qu'il y a une part de l'honneur de la France qui s'appelle Braque.»

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