Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 300 pages
Poids : 405 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782841148035
Quatrième de couverture
« Je crois, pour ma part, qu'on reste trop longtemps partout. Chez ses parents, chez ses amis, chez les femmes qui vous aiment... Plus qu'aucun autre, un journaliste doit savoir s'éloigner. » Telle était la philosophie de Georges de Caunes, ce digne héritier d'Albert Londres et de Joseph Kessel, ses modèles.
Pionnier parmi les pionniers, il fut avec Sabbagh, Tchernia ou Sallebert, le présentateur vedette du journal télévisé, aux temps héroïques, quand le petit écran ne proposait qu'une seule chaîne. Mais ce reporter impertinent, aussi à l'aise à la radio qu'en presse écrite, élégant et séducteur, avec son physique à la Cary Grant, ne restait jamais bien longtemps assis dans son fauteuil. Il préférait prendre le large à la recherche de nouveaux horizons, toujours accompagné de son fidèle chien Eder. Incorrigible aventurier, il a participé aux Expéditions polaires françaises menées par Paul-Émile Victor au Groenland, a traversé l'Amazonie, s'est aventuré au Mexique et, tel Robinson, s'est imposé cent dix-huit jours sur l'île déserte et hostile d'Eiao dans les Marquises. Son exploit le plus exceptionnel.
Au fil des témoignages des femmes qu'il a aimées, Benoîte Groult, Jacqueline Joubert et Anne-Marie Carmentrez, ou de ses cinq enfants, Blandine, Lison, Antoine, Marie et Pierre, se dessine aussi un personnage mélancolique. Cet homme, qui affichait une belle assurance et un humour dévastateur en public, restait très secret en privé. La disparition prématurée du père ainsi que des années d'études chez les jésuites ne sont peut-être pas étrangères à cette réserve... Il n'en fut pas moins un mari et un père aimant, et, malgré ses fêlures intimes, toute la famille est fière d'avoir porté ou de porter un nom, synonyme d'indépendance d'esprit, d'humour et de modernité.