Paru le 23/06/2015 | Broché 255 pages
Public motivé
Gouverner est une pratique impliquant des responsabilités dont il est nécessaire de rendre compte : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ». Cette stipulation (article 15) de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 est d'une actualité brûlante face aux dénonciations de corruption, de malversations, de malgouvernance, de l'incurie et du népotisme considérés, à tort ou à raison, comme les principaux freins du développement des pays africains. La littérature médiatique est très abondante sur le sujet concernant l'Afrique souvent perçue comme le continent de la « mal gouvernance » et de la corruption.
Pour autant, le phénomène de la corruption, principal « virus » de la mauvaise gouvernance, est-il bien compris et les leçons ont-elles été véritablement tirées depuis lors ? La nature et l'étendue de la corruption en Afrique sont-elles en train de se modifier ? La lutte contre cette dernière est-elle en train d'évoluer ?
Les diverses contributions de cet ouvrage s'appuient sur les instruments juridiques nationaux et internationaux. Il s'adresse d'abord aux analystes de la corruption et de la gouvernance en Afrique, puis aux décideurs, enfin aux divers publics soucieux de connaître les problématiques de la bonne gouvernance et de la corruption, notamment les étudiants.
Laurent Tengo est docteur en droit et enseignant-chercheur à l'Université Marien N'Gouabi. Il est conseiller juridique et administratif du chef de l'État congolais (Brazzaville) et Secrétaire permanent de la commission anti-corruption du Congo.
Jean Didier Boukongou est professeur titulaire de droit international à l'Université Catholique d'Afrique centrale à Yaoundé (Cameroun).
