Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 800 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9789042913325
Les propositions complétives en latin
Quatrième de couverture
L'ouvrage propose une analyse approfondie et largement renouvelée du vaste domaine des propositions subordonnées qu'on appelle couramment complétives. Sont successivement analysées les principales classes constitutives de cet ensemble. 1. les complétives au subjonctif sans conjoncteur; 2. la proposition infinitive ! (A.c.L); 3. l'interrogation indirecte; 4. les complétives conjonctives : a)1es complétives en ut; b) les complétives en ne, quin, quominus; c) les complétives en quod. Si, d'une façon générale, l'approche syntaxique prédomine, les autres composantes; morphologique, logique, stylistique et, surtout, sémantique et pragmatique, sont loin d'être négligées. Les propositions complétives, qui, d'un point de vue fonctionnel, se distinguent des autres subordonnées par le fait qu'elles occupent, seules ou de conserve avec un élément intermédiaire, la position d' «argument» ou d' «actant» par rapport à un noyau prédicatif, se caractérisent non seulement par leur structure morphématique mais aussi par leur valeur sémantique et la force illocutoire qu'elles véhiculent. Les possibilités de commutation qui se manifestent entre les différentes classes de complétives, la polyvalence de certains de leurs marqueurs (surtout ut et quod), qui fait qu'elles peuvent se confondre, dans des contextes déterminés, avec les relatives et les circonstancielles, posent l'épineuse et délicate question de l'identité (et de l'identification) de chacune des grandes classes de subordonnées ainsi que de la spécificité de l'un ou de l'autre type de propositions qui les composent. Une problématique souvent abordée dans ce volume est celle de l'interaction syntaxique et sémantique qui existe, au sein de la macro-phrase, entre le prédicat recteur et la subordonnée complétive, afin que puisse être déterminée la valeur propre de chacun des modes de subordination utilisés.
La réflexion théorique se fonde constamment sur un riche recueil d'exemples, cités et traduits, essentiellement fournis par la latinité préclassique, classique et postclassique. De larges perspectives sont ouvertes sur le latin tardif, dont les structures préfigurent souvent celles des langues romanes.
A ce titre, 1'ouvrage est susceptible d'intéresser non seulement des latinistes mais aussi des romanistes ainsi que toute personne s'interrogeant, dans une optique de linguistique générale, sur les moyens multiples d'une construction de sens à travers une structure syntaxique déterminée.