Rayon Archéologie historique et épigraphie
Grecs et indigènes de la Catalogne à la mer Noire : actes des rencontres du programme européen Ramses, 2006-2008

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 726 pages
Poids : 2264 g
Dimensions : 22cm X 28cm
ISBN : 978-2-87772-420-3
EAN : 9782877724203

Grecs et indigènes de la Catalogne à la mer Noire

actes des rencontres du programme européen Ramses, 2006-2008

Chez Errance

Paru le
Broché 726 pages
avant-propos Henri Tréziny
Introduction Michel Bats
Professionnels

Quatrième de couverture

Grecs et indigènes de la catalogne à la mer noire

Le programme de travail qui aboutit à ce livre s'inscrit dans le cadre du réseau d'excellence européen Ramses 2, initié par la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme. Une demi-douzaine de tables rondes ont réuni entre 2006 et 2008, d'un bout à l'autre de la Méditerranée (à Empúries, Aix-en-Provence, Palerme, Naples, Athènes), quelque soixante-dix chercheurs essentiellement français, italiens et espagnols, mais aussi anglais, grecs, bulgares, roumains, canadiens et russes. Il s'agissait d'étudier les rapports d'acculturation entre colons grecs et populations indigènes, en tenant compte des différences géographiques et chronologiques mais aussi de l'historiographie et des habitudes de recherche des diverses institutions.

Les nombreuses communications qui ont jalonné les six tables rondes sont ici la plupart du temps précédées de textes introductifs. Une première partie, consacrée aux approches régionales, permet d'illustrer l'état de la recherche dans quelques régions choisies (autour d'Empuries, d'Himère, de Marseille, de Vélia, en Thrace et en mer Noire). La seconde partie, thématique, aborde un certain nombre de thèmes de recherche dans les régions précédentes, mais aussi dans d'autres régions du monde de la colonisation grecque.

Le point de vue adopté dans ce livre est d'abord celui de la culture matérielle ; l'approche en est essentiellement archéologique. On se demandera par exemple quels sont les indices archéologiques qui permettent de dire si un site est habité par des Grecs, par des indigènes ou par une population « mixte », et comment ces indices ont été appréciés selon les périodes et selon les régions.

Beaucoup de communications présentent des synthèses régionales ou thématiques, mais une large place est faite également à des sites inédits, pour lesquels on n'a pas hésité à livrer une abondante documentation (plans, matériel de fouille). C'est en effet par le renouvellement de la documentation archéologique que nous pouvons espérer avancer dans la compréhension des rapports d'acculturation entre les colons grecs et les populations locales.

Avis des lecteurs