Rayon Amérique centrale
Guadeloupe, les propriétaires d'esclaves en 1848

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 265 pages
Poids : 420 g
Dimensions : 15cm X 24cm
ISBN : 978-2-296-11960-4
EAN : 9782296119604

Guadeloupe, les propriétaires d'esclaves en 1848


Paru le
Broché 265 pages

Quatrième de couverture

Guadeloupe

Les propriétaires d'esclaves en 1848

Le 25 février 1848, les onze membres du Gouvernement provisoire prennent la décision, à l'Hôtel de Ville de Paris, d'abolir l'esclavage. Le décret, finalement signé le 27 avril, libère 87 000 esclaves en Guadeloupe. Les maîtres, eux, que deviennent-ils et, surtout, qui sont-ils ?

Une loi - des 19 janvier, 23 et 30 avril 1849 - a alloué aux « colons dépossédés » une indemnité pour compenser l'affranchissement des esclaves. Une histoire connue, direz-vous. Sauf qu'on passe trop souvent sous silence que ces colons, propriétaires d'hommes, de femmes et d'enfants, ont continué à vivre confortablement en Guadeloupe. Ils maintiennent et renforcent leur domination économique en bénéficiant des avantages octroyés par la création des banques coloniales. Certains d'entre eux quittent l'archipel pour vivre de leurs rentes, la majorité investit dans les usines centrales et la production sucrière, plus tard dans la banane et les grandes surfaces commerciales.

Biographie

Oruno D. Lara et Inez Lara, co-fondateurs du Centre de recherches Caraïbes-Amériques (CERCAM), ont publié ensemble Capitaine de vaisseau Mortenol. Croisières et campagnes de guerre (L'Harmattan, 2001) et Tracées d'historien, un livre d'entretiens (L'Harmattan, 2007). Ils ont entrepris depuis des années des investigations dans les fonds d'archives, visant à dresser l'inventaire de ces hommes et de ces femmes qui se sont enrichis dans la colonisation depuis 1635. La liste des noms d'esclaves affranchis en 1848 ne se dissocie pas de la liste des noms de maîtres qui ont continué à posséder une partie de la Guadeloupe.

Avis des lecteurs

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