Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 356 pages
Poids : 272 g
Dimensions : 12cm X 18cm
EAN : 9782877101707
Handicap et parentalité
la surdité, le handicap mental et le pangolin
une approche anthropologique
Quatrième de couverture
Dans cet ouvrage, l'auteur étudie les représentations du handicap à partir des situations de surdité et de handicap mental. D'une part, elle fait l'analyse de la littérature scientifique et professionnelle française traitant de la surdité et des relations entre les parents entendants et leurs enfants sourds. D'autre part, elle étudie les discours de parents d'enfants handicapés mentaux sur le handicap mental et sur leur parentalité. En outre, elle réalise une comparaison entre des discours sur le «handicap» émanant de personnes différemment positionnées dans le champ du «handicap» (éducateurs, parents, population tout-venant). Enfin, elle mène une réflexion méthodologique à partir de l'analyse de sa propre implication dans une situation de handicap et pose la question de l'engagement militant du chercheur dans la recherche.
L'auteur analyse l'ambivalence des représentations expertes et des représentations profanes dites de sens commun ; ceci, dans une posture épistémologique où aucune de ces représentations (systèmes interprétatifs de la «réalité objective» du handicap efficaces et légitimes dans les pratiques qu'ils soutiennent) n'est privilégiée par rapport à l'autre.
Croisant les approches psychologique et anthropologique, l'auteur met en regard les processus cognitifs, mis en oeuvre lors de l'élaboration des représentations du handicap (dans des situations d'expériences professionnelles, parentales et d'absence d'expérience professionnelle ou parentale), avec les catégories anthropologiques du bien et du mal, du pur et de l'impur.
Elle propose, en outre, une déconstruction et une distanciation d'avec les «évidences» à partir desquelles notre société pense l'altérité.
Le pangolin est un fourmilier à écailles mammifère qui contredit toutes les catégories animales courantes. Il a des écailles comme les poissons, mais il grimpe sur les arbres. La femelle ressemble à une lézarde pondeuse d'oeufs, mais elle allaite ses petits. Situé dans des catégories ambiguës et mal définies, il est insituable et non clairement identifiable.