Rayon Textes médiévaux et renaissants en d'autres langues
Héliand : l'Evangile de la mer du Nord

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 488 pages
Poids : 664 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-503-52866-3
EAN : 9782503528663

Héliand

l'Evangile de la mer du Nord

Chez Brepols

Collection(s) | Miroir du Moyen Age
Paru le
Broché 488 pages
préface Michel Rouche

Quatrième de couverture

Miroir du moyen âge

Ce poème germanique de près de 6 000 vers a été composé entre 822 et 840, vraisemblablement vers 825, dans les premières années du règne de Louis le Pieux, par un érudit chrétien, sans doute compagnon du Frison Liudger.

Ce dernier était le continuateur de l'oeuvre, en pays frison et saxon, des évangélisateurs anglo-saxons du VIIIème siècle, dont Willehad, lequel avait succédé à Boniface, tué en 754 à Dokkum alors qu'il poursuivait l'évangélisation entreprise par Willibrord.

La langue utilisée, qualifiée de Vieux-Saxon par les spécialistes, était donc tout à fait familière à son auteur. Celui-ci, soucieux d'assurer le succès de l'Evangile dans les coeurs à la suite de la dure conquête par Charlemagne de la Frise Occidentale et du pays saxon, usa d'une langue connue des peuples riverains de la Mer du Nord au début du IXème siècle. Surtout, il apporta au texte de l'Evangile, basé sur des manuscrits et travaux provenant de Fulda, abbaye fondée par Boniface, des adaptations d'ordre sociologique propres à susciter l'adhésion des peuples rudes et fiers de ces contrées nordiques.

En ce sens, le Heliand n'est pas seulement une reprise de l'Evangile : il est aussi le document particulier par lequel les évangélisateurs des pays riverains de la Mer du Nord font entrer le lecteur dans la société des nouveaux convertis d'entre Weser, Ems et Lauwers, fraîchement vaincus et soumis par les Francs. La présente traduction, en prose, est accompagnée du texte germanique tel qu'édité à Halle en 1878 par Eduard Sievers, et de commentaires et annotations. Elle est précédée d'une introduction historique et d'un lexique de termes empruntés au Heliand et comparés à quatre langues germaniques proches, avec traduction en français.

Avis des lecteurs