Henri Vincenot

Une fois n'est pas coutume cohérence est parfaite entre la lettre mondaine et l'esprit poétique ou, si l'on préfère, entre le moi social et le moi profond : Littérature en Lagast, en ce samedi 19 juillet 2014, rend hommage à un cheminot exemplaire (non que nous aurions été subitement charmés par la modernité industrielle et technique, si considérables fussent ses mérites littéraires tels que le futurisme, par exemple les magnifia, ou que, d'une manière tout aussi inattendue, nous nous serions passionnés pour les romans de gare). Non. En rendant hommage à ce grand écrivain qu'est Henri Vincenot, nous saluons certes l'enfant du rail et le professeur-voyageur Lorgnon mais surtout, puisque telle est notre vocation, l'homme des friches et des bois, le promeneur vagabond, le pèlerin de Bourgogne, l'errant, la « billebaude » infinie - comme l'on parlerait des chasses éternelles.

Que soient donc vivement remerciés pour avoir cheminé jusqu'ici Claudine Vincenot (« "La Belle Endormie" : histoire d'un héros rédempteur et fondateur »), François Bousquet (« Henri Vincenot, dernier des Gaulois et premier des écologistes »), Thierry Clermont (« La Gazette ou le Pape des escargots »), Gérard Gautier (« Vincenot et la célébrité »), Emmanuelle de Jésus (« Henri Vincenot et Paris »), Jean Sarocchi (« Gazer Gazette ? ») et Françoise Thinlot (« La Bourgogne, une vision du monde ») !