Rayon XIXe et XXe siècles
Henry Dunant, colon affairiste en Algérie pionnier du sionisme

Fiche technique

Format : Broché
Poids : 490 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-21684-3
EAN : 9782343216843

Henry Dunant, colon affairiste en Algérie pionnier du sionisme


Paru le
Broché
préface de Jean Ziegler
Tout public

Quatrième de couverture

Henry Dunant

colon affairiste en Algérie

pionnier du sionisme

Alors que la jeunesse commence à déboulonner les statues de tous ceux qui ont participé à l'aventure criminelle du colonialisme, il est temps d'en finir avec les tabous qui falsifient les histoires nationales.

Les titres de fondateur de la Croix-Rouge, de promoteur de la Convention de Genève et de pionnier du Droit humanitaire suffisent à la gloire d'Henry Dunant. Il n'est pas nécessaire pour augmenter sa renommée de faire de lui ce qu'il n'a jamais vraiment été, féministe ou pacifiste, si ce n'est comme disciple de Bertha Von Suttner, et encore moins anticolonialiste, arabisant ou favorable aux fellahs algériens, comme l'affirment ses panégyristes.

Colon affairiste en Algérie, pionnier du colonialisme sioniste dans l'espoir, après une faillite frauduleuse, de « se refaire », Henry Dunant a été victime de la frénésie d'enrichissement engendrée par l'exploitation coloniale du monde et de la fascination pour l'argent, qui était pour lui manifestation d'un statut social, symbole de la réussite dans la cité et preuve vivante du salut.

L'existence de la Croix-Rouge - la création pérenne d'Henry Dunant - lui assure seule l'estime due à celui qui a créé une oeuvre impérissable aussi longtemps qu'il y aura des guerres et aussi longtemps que n'aura pas lieu cette révolution des esprits en faveur de l'abolition de la guerre que souhaitait Frédéric Passy, l'autre lauréat du premier prix Nobel de la Paix qui, lui, a consacré toute sa vie à un idéal pacifiste auquel on peut encore rêver et en faveur duquel on peut toujours oeuvrer.

Biographie

Né à Toulouse, réfractaire à la guerre d'Algérie, enseignant au service du GPRA au centre Aïssat Idir en Tunisie qui recueillait de nombreux orphelins ou déplacés de la guerre coloniale, Jacques Pous a enseigné par la suite dans différents pays arabes : Algérie, Soudan et Palestine. Il peut donc témoigner des conséquences tragiques du colonialisme et des sentiments de révolte que suscitent les crimes du colonialisme contre les humanités que nous avons rencontrées. Professeur d'histoire et de philosophie dans son pays d'accueil, la Suisse, il a consacré l'essentiel de son activité académique à l'histoire du colonialisme en Algérie et en Palestine.

Avis des lecteurs

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