Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 160 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 21cm X 28cm
EAN : 9782856011591
Quatrième de couverture
Issu d'une famille modeste, Henry Fonda se destine d'abord au journalisme. Remarqué par la mère de Marlon Brando qui le pousse sur les planches, il est aussitôt séduit par le théâtre et entreprend une carrière prometteuse avec la troupe des University Players. Sans pour autant renoncer à la scène où il éprouvera le besoin de revenir périodiquement, Henry Fonda aborde le cinéma sans enthousiasme en 1935. Fait rarissime pour un jeune acteur, il tient, dès sa première apparition à l'écran, le rôle principal. La jolie batelière marque ainsi le début d'une carrière qui, sur près d'un demi-siècle, l'amènera à travailler sous la direction de quelques-uns des plus prestigieux réalisateurs d'Hollywood. Henry Hathaway, Henry King, William Wellman, Fritz Lang, Alfred Hitchcock figurent à son palmarès.
Mais son nom est avant tout indissociable de l'œuvre de John Ford qui lui confie sans doute ses compositions les plus admirables : le jeune Lincoln de Vers sa destinée, Tom Joad, l'ouvrier agricole des Raisins de la colère, Wyatt Earp, le shérif de La poursuite infernale ou encore le pionnier de Sur la piste des Mohawks et l'officier du Massacre de Fort Apache. Au total, quatre-vingt-six films à travers lesquels cet acteur constamment soucieux de la perfection, a créé une imposante galerie d'hommes honnêtes et courageux qui en ont fait, tel le huitième juré de Douze hommes en colère qu'il produisit, l'incarnation idéale du défenseur de la justice et de la démocratie.
Quelque peu las de cette image qui lui avait permis d'acquérir un immense prestige aux yeux du public, il se mesure, dès la fin des années soixante, à des rôles plus ambigus comme le directeur de la prison du Reptile de Joseph Mankiewicz, voire franchement antipathiques comme le tueur d'Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone. Mais ce changement d'emploi n'est pas du goût du public.
Fort heureusement, Henry Fonda achève sa carrière en beauté grâce à La maison du lac qui, quelques mois avant sa mort seulement, lui vaut enfin l'Oscar tant mérité qui lui avait échappé en 1941 pour Les raisins de la colère.