Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 245 pages
Poids : 504 g
Dimensions : 22cm X 22cm
ISBN : 978-2-271-08261-9
EAN : 9782271082619
Le XXe siècle saisi par la communication
1re partie, les révolutions de l'expression
Quatrième de couverture
La communication est de tous les temps. Pourtant, c'est incontestablement au XXe siècle qu'elle devient omniprésente sur la scène sociale. Souvent confondue avec l'information, elle est l'objet de réductionnisme technique et le support de bien des idéologies. Si certains y voient la promesse d'une libération des individus, d'autres n'y trouvent que rhétorique et instrumentalisation des masses.
Ce premier volume est consacré aux «révolutions de l'expression» qui se manifestent tout au long du siècle par des mutations médiatiques radicales. La question des modes de transmission, des supports et des codages devient centrale, tout comme la place de l'individu, du groupe et l'expression de l'opinion publique, jusqu'aux ruptures d'Internet. La communication élit domicile dans l'espace public, véritable centre de gravité des sociétés modernes, lieu de fabrique privilégié des opinions et des réputations, domaine d'expression des foules et des publics. Sa conquête, sa connaissance et sa maîtrise constituent alors un enjeu à la fois politique et militaire, économique et commercial. Enfin, qu'il s'agisse de cinéma ou de musique, de design ou de littérature, les évolutions du champ artistique au XXe siècle offrent une porte d'entrée incomparable pour saisir les tensions et paradoxes de cette révolution de la communication.
Cette triple approche - par les médias, l'espace public et les industries culturelles - permet d'analyser la communication au XXe siècle. Pourquoi cette révolution n'est-elle jamais considérée comme légitime ? Pourquoi la communication est-elle omniprésente sans être assumée, centrale et néanmoins marginalisée ? Un second volume paraîtra au printemps 2015. Il traitera des mutations de la communication au XXe siècle sous l'angle théorique et épistémologique.
Éric Letonturier et Bernard Valade