Rayon Langues et environnement social
Hiéroglossie. Vol. 1. Moyen Age latin, monde arabo-persan, Tibet, Inde : Paris, Collège de France, 16-17 juin 2015

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 348 pages
Poids : 680 g
Dimensions : 21cm X 27cm
ISBN : 978-2-913217-40-9
EAN : 9782913217409

Moyen Age latin, monde arabo-persan, Tibet, Inde

Paris, Collège de France, 16-17 juin 2015


Série | Hiéroglossie
Paru le
Broché 348 pages

Quatrième de couverture

Ce livre recueille treize communications présentées lors du colloque « Hiéroglossie I » qui s'est tenu au Collège de France les 16 et 17 juin 2015. Quelques-uns des meilleurs spécialistes avaient alors accepté, chacun dans sa discipline, de mener une réflexion à partir d'un faisceau de questions qui peuvent se résumer dans le terme de « hiéroglossie », à savoir les relations hiérarchisées entre plusieurs langues ou à l'intérieur d'une seule langue. Cette hiérarchie se caractérise par la place centrale conférée à une langue, le plus souvent anciennement attestée, dont la légitimité en tant que « langue de référence » s'appuie sur une tradition religieuse ou philosophico-religieuse. Il ne s'agit nullement d'établir tel ou tel idiome comme sacré, mais d'observer comment la relation de départ évolue de la subordination à l'émulation, voire à la domination en retour.

Si la relation langagière sino-japonaise a servi de modèle premier à la notion de hiéroglossie, il a semblé prometteur de soumettre celle-ci à l'épreuve d'autres aires culturelles afin de définir quelques constantes dans ces interactions. Ce premier recueil concerne le vaste domaine eurasiatique, du latin au tibétain, du turco-persan au sanscrit ; deux autres suivront, pour terminer avec un volume sur la « sinoglossie » qui abordera, dans le cadre plus vaste de la culture chinoise en Extrême-Orient, le paradigme sino-japonais.

Il est à souhaiter que la hiéroglossie devienne ainsi une catégorie descriptive des relations interlinguales et intralinguales qui tienne pleinement compte de l'un des éléments le plus continûment actif de ces relations, la dimension philosophico-religieuse.

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