Rayon Etablissements de santé
Histoire des hôpitaux Saint-Eloi et Gui de Chauliac à Montpellier

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 358 pages
Poids : 1207 g
Dimensions : 21cm X 27cm
EAN : 9782840234173

Histoire des hôpitaux Saint-Eloi et Gui de Chauliac à Montpellier


Paru le
Broché 358 pages
avec la collaboration de Marie-Sylvie Grandjouan, André Thévenet, André Durand
Public motivé

Quatrième de couverture

Ce livre est consacré aux hôpitaux montpelliérains qui ont porté le nom de Saint-Eloi pendant plus de huit cents ans. Nous y avons rattaché l'histoire de l'hôpital Gui de Chauliac, toute récente, parce qu'il a été construit sur le dernier site de Saint-Eloi.

Le nom de Saint-Eloi est mentionné pour la première fois en 1183 pour désigner un établissement situé hors des remparts de la ville entre les actuelles rue de Verdun, Clos René et Maguelonne. Les guerres de religion qui vont frapper Montpellier dès la moitié du XVIe siècle obligent à déménager cet hôpital à l'intérieur des murs.

Pendant près de trois cents ans, les montpelliérains vont être soignés dans l'Hôtel-Dieu Saint-Eloi, devenu à la révolution hôpital Saint-Eloi, situé au bas de la rue de la Blanquerie aujourd'hui rue de l'Université. Ce grand hôpital, civil et militaire, reste sous l'ancien régime fermé aux professeurs de la Faculté de médecine. Sa notoriété est grande et les praticiens qui y travaillent sont volontiers médecins et chirurgiens du roi, comme Raymond Vieussens et François Lapeyronie. A la Révolution, l'hôpital s'ouvre à l'enseignement de la médecine.

Cet établissement est abandonné en 1890 pour un nouvel hôpital, situé à l'extrémité du faubourg Boutonnet nommé Hôpital Suburbain jusqu'en 1930. OEuvre de l'architecte Casimir Tollet, cet hôpital pavillonnaire de 600 lits est initialement civil et militaire. Devenu Cliniques Saint-Eloi, puis hôpital Saint Eloi, en 1976, il perd peu à peu sa vocation militaire.

Tout au long du siècle, ses médecins et chirurgiens contribuent activement à la recherche médicale et chirurgicale. L'oeuvre de neurologues, comme Joseph Grasset, les recherches sur les sulfamides hypoglycémiants et l'insulinothérapie, la prise en charge de la douleur, l'engagement précoce en faveur des greffes d'organes (coeur, foie), la neurochirurgie de l'épilepsie et des mouvements anormaux en sont, parmi d'autres, des exemples démonstratifs. Le développement récent d'unités de recherche sur le site hospitalier témoigne d'un réel effort en faveur d'une médecine moderne.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Robert Dumas