Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 362 pages
Poids : 850 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782913973305
Le régime et l'assassinat de Sylvanus Olympio (1960-1963)
Quatrième de couverture
Au terme d'une longue lutte épique, le père de la nation togolaise, Sylvanus Kwami Epiphanio Olympio, proclama l'indépendance de son pays le 27 avril 1960. Dans une allégresse populaire indescriptible. Au cri de Ablodé ! Ablodé ! Ablodé gbadza ! (Liberté ! Liberté ! Liberté totale !)
Dès lors, et avec un patriotisme ardent, il se mit au travail en vue d'imprimer de la viabilité à sa patrie et de contribuer à la Renaissance africaine.
Malheureusement, le dimanche 13 janvier 1963, au petit matin, ce prestigieux et respecté chef d'Etat de la nouvelle Afrique fut froidement assassiné par un quarteron de demi-soldes démobilisés des guerres coloniales du Vietnam et d'Algérie... Un quarteron de demi-soldes instrumentalisés par la Françafrique foccartienne. L'impact de cet horrible crime politique sur le destin du Togo et de toute l'Afrique s'avère catastrophique. Et, depuis cette funeste date du 13 janvier 1963, l'odieux meurtre de Sylvanus Olympio n'a pas encore cessé de faire couler des larmes, de la salive et de l'encre.
Ainsi, un impérieux «Devoir de mémoire» interpelle les filles et les fils du Togo, afin qu'un jour... ils puissent, en toute connaissance de cause, s'écrier : «Plus jamais ça !!!»
Voilà pourquoi on ne saurait mieux recommander que le Docteur Albert D. Franklin qui, lui-même responsable, acteur et observateur de premier plan sous le régime Olympio, écrit dans sa belle et remarquable préface : «Lisons et relisons le présent ouvrage et les deux qui le précèdent. Partageons leur lecture en famille, avec nos amis, avec nos camarades, prêtons-les, même à d'éventuels adversaires qui par simple curiosité voudraient y jeter un coup d'œil... Ils pourraient bien se surprendre à les lire vraiment et avec profit... Organisons selon les circonstances des cercles de lecture et des débats sur le contenu de ces ouvrages, qui se complètent heureusement, pour contribuer à la lutte de libération nationale, une cause légitime et sacrée.»