Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 297 pages
Poids : 368 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-35810-014-4
EAN : 9782358100144
Histoire populaire et parlementaire de la Commune de Paris
Quatrième de couverture
Qu'a voulu la commune ? Elle a tenté de créer une nouvelle forme de relation sociale qui ne serait pas dépendante de l'Etat, mais dont l'Etat, au contraire, dépendrait. Il s'agissait de rendre le pouvoir à l'individu et aux collectivités afin qu'il ne descende plus d'un centre, qui a toujours masqué l'image d'un Père ou d'un Dieu.
Marx, puis les Marxistes, n'ont cessé de renvoyer à cette conception de la Commune : c'est leur référence et leur modèle. En théorie du moins, car en réalité, rien n'est plus « centraliste » que les régimes sortis de leur système. Marx a une excuse : il est mort avant d'avoir pu écrire la partie du Capital qui devait traiter de l'Etat ; quand aux marxistes...
En étudiant cette affaire, on constate un fait qui dérange et questionne. Les témoins et les acteurs de la Commune ont laissé beaucoup de récits, de mémoires, d'histoires. Or, un seul est constamment réédité : Lissagaray, avec justice d'ailleurs, son Histoire de la Commune étant aussi belle que bien documentée. Mais si le récit est parfait, on n'y trouve guère ce qui fait de la Commune un modèle : ses idées.
Un seul communard a exposé les idées de la Commune, c'est Arthur Arnould. Ce récit est le complément indispensable du livre de Lissagaray. Si indispensable qu'il faut bien se demander pourquoi ce livre est occulté depuis plus de 100 ans ?