Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 375 pages
Poids : 458 g
Dimensions : 14cm X 23cm
ISBN : 978-2-84736-642-6
EAN : 9782847366426
Histoire secrète de l'Algérie indépendante
l'Etat-DRS
Quatrième de couverture
Histoire secrète de l'Algérie indépendante
En cette période de « révolutions » arabes et au moment du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, ce pays continue d'être contrôlé par des services secrets omniprésents qui suscitent fantasmes et interrogations.
Cette enquête raconte pour la première fois l'histoire tumultueuse de la Sécurité militaire algérienne, (devenue en 1990 le Département du renseignement et de la sécurité - DRS), en mettant à nu certaines de ces pratiques : liens entretenus un temps par les services algériens avec des organisations terroristes (l'ETA) et avec des milieux du grand banditisme (le gang des Lyonnais), assassinats d'opposants (Khider, Krim, etc.), implication dans l'élimination du président Mohamed Boudiaf, tué le 29 juin 1992, dans la mort des moines de Tibhirine, etc.
Tout en rappelant les crimes des islamistes, l'auteur apporte, sans manichéisme, un regard nouveau sur la guerre civile ayant ensanglanté l'Algérie durant les années 1990.
Ce livre permet également de découvrir les dessous de la guerre que se livrent l'Algérie et le Maroc à propos du Sahara occidental, les détails sur l'assassinat, en 1987 à Paris, d'André Ali Mecili, un avocat franco-algérien. Il revient sur la personnalité et le rôle des différents patrons de ces services : de Abdelhafid Boussouf, leur fondateur, à Mohamed Mediène Alias Toufik, qui les dirige depuis 1990.
Riche en révélations et témoignages inédits, cet ouvrage relate l'histoire de cinquante années d'une Algérie indépendante sous l'emprise d'une police politique aussi opaque qu'omniprésente, qualifiée par beaucoup d'Algériens de « premier parti politique du pays ». Résultat de plusieurs entretiens avec des responsables civils ou militaires, de rencontres avec d'anciens officiers des « services », cette enquête décrit le rôle joué par le renseignement militaire dans l'histoire du Mouvement national algérien, et sur son utilisation par les hauts gradés comme instrument de pouvoir d'un régime autocratique qui a beaucoup de mal à s'ouvrir à la démocratie.