Histoires tragiques du maquis

En 1933, l'incendie du Reichstag et l'avènement d'Hitler comme Chancelier d'Allemagne allaient modifier la carte du Monde. L'auteur de «Mein Kampf», soutenu par les maîtres de forge et la haute finance prétendait fonder un Reich de mille ans, soumettre les populations non aryennes et faire régner la terreur et la haine.

Face à ce déferlement de violence, la France et l'Angleterre se couchent, l'Union Soviétique signe le pacte de non agression.

Mai-juin 1940 : la France est vaincue, coupée en deux et désormais placée sous le joug fasciste. Face à cette humiliation, deux forces n'abandonnent pas le combat : De Gaulle et les Communistes. Il sera long le chemin qui mènera à la France libérée, reconstituée et souveraine. Il sera long le chemin et semé d'embuches, de tragédies pour ceux qui choisirent d'être des saboteurs de la Collaboration et des tueurs de nazis.

Du Pont Lasveyras au Bois Cambert, du Petit Parry à la forêt d'Aulnay, ceux de Lanobre, de Sarlande, de Grammont et du Sidobre allaient subir les pires représailles mais aussi se redresser, se rebiffer et vaincre.

Malgré les pendaisons de Tulle, les martyrs d'Oradour, les massacres du Lot et de Combeauvert, les Francs-Tireurs vont libérer le Pays. De Montluçon à Mazamet, de Beaulieu-sur-Dordogne à la Forêt de Rochechouart, de la ferme aux Loups de Sainte-Pezenne aux portes de La Souterraine, les Maquisards vont entrer en action.

La répression se fera plus pesante, les arrestations seront plus nombreuses et la déportation implacable suivra. Ils n'avaient pas encore 20 ans, ils tomberont sous les balles nazies, fusillés aux accents de «la Marseillaise» et de «l'Internationale» et à cet instant tragique qui brisera leurs jeunes vies, ils garderont au fond de leur coeur et de leur esprit la certitude de la victoire finale.