Rayon Littérature anglaise
Howards End. Le legs de Mrs Wilcox

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 435 pages
Poids : 530 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-35873-086-0
EAN : 9782358730860

Howards End


Paru le
Broché sous jaquette 435 pages
traduit de l'anglais par Charles Mauron
édition présentée et annotée par Catherine Lanone

Quatrième de couverture

Dans Howards End, publié en Grande-Bretagne en 1920, traduit en français par Charles Mauron en 1949 sous le titre Le legs de Mrs. Wilcox, Forster renonce temporairement à la dualité géographique qui avait fait le succès de ses romans « italiens », Monteriano et Avec vue sur l'Arno. L'« affrontement entre les choses qui importent et celles qui n'ont pas d'importance, entre la réalité et les faux-semblants » a certes toujours lieu, mais au sein même de l'Angleterre de son temps, à l'aube de la modernité, avant le grand bouleversement de 1914.

« Tout n'était pas tristesse. Le soleil brillait au dehors. La grive chantait sa double syllabe sur les boules-de-neige en boutons. Des enfants se roulaient, avec de grands éclats de rire, sur des montagnes de paille dorée. Le surprenant, c'était d'abord que la tristesse fût là, mais, à la longue, le sentiment d'une totalité envahit Margaret. Nulle part mieux qu'ici, dans ces fermes anglaises, on ne pouvait appréhender la vie dans une calme et unique vision, unir sa fuite et son éternelle jeunesse, relier enfin - relier sans amertume, jusqu'au moment où tous les hommes seraient frères. »
E. M. Forster, Howards End, chapitre XXXIII, 1910.

« Et cependant, il y a dans Howards End, nous semble-t-il, comme en solution, toutes les qualités nécessaires à un chef-d'oeuvre. Les personnages nous paraissent extrêmement réels. L'ordonnancement de l'histoire est magistral. Cette chose indéfinissable, mais tellement importante, l'atmosphère du livre, est étincelante d'intelligence ; pas une once de tromperie, pas un atome de fausseté n'est autorisé à s'y loger. Et à nouveau, mais sur un terrain de bataille plus vaste, se poursuit le combat que l'on trouve dans tous les romans de Forster - l'affrontement entre les choses qui importent et celles qui n'ont pas d'importance, entre la réalité et les faux-semblants, entre la vérité et le mensonge. Ici encore la comédie est exquise et l'observation sans défaut. »
Virginia Woolf, « Les romans d'E. M. Forster », 1927.

Biographie

Catherine Lanone, auteur d'E. M. Forster : Odyssée d'une écriture, paru en 1988, enseigne la littérature anglaise à l'université de la Sorbonne nouvelle. Elle a déjà préfacé pour nos éditions le premier roman de Forster, Monteriano, publié en 2012, et Le plus long des voyages, en 2013.

Avis des lecteurs

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