Rayon Philosophies de la Renaissance, Humanisme
Humanistes, clercs et laïcs : dans l'Italie du XIIIe au début du XVIe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 548 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 978-2-503-53582-1
EAN : 9782503535821

Humanistes, clercs et laïcs

dans l'Italie du XIIIe au début du XVIe siècle

Chez Brepols

Paru le
Broché 548 pages

Quatrième de couverture

Pourquoi associer, dans le titre de cet ouvrage, les catégories, usuelles au Moyen Âge, de clercs et de laïcs aux « humanistes » , un mot qui n'apparaît dans les documents qu'à l'extrême fin du XVe siècle? La juxtaposition des trois termes nous rappelle que ces admirateurs et imitateurs des auteurs antiques que nous nommons humanistes appartenaient tant à l'un qu'à l'autre des deux « genres de chrétiens » définis depuis la réforme grégorienne. Ce sont bien des laïcs, en effet, qui ont lancé le mouvement humaniste à Padoue au XIIIe siècle, mais par la suite, des clercs, des frères et des moines y participèrent également.

À la différence d'une historiographie qui a bien souvent privilégié les ruptures et les oppositions entre clercs et laïcs, entre scolastiques et humanistes, les auteurs de ce livre s'intéressent aux continuités, tout en s'affranchissant d'une approche exclusivement littéraire ou philosophique qui est dominante en particulier pour les « grands« humanistes. En prenant en compte les personnages « mineurs » ou les oeuvres « mineures » de grands auteurs, il s'agit également de « démonumentaliser » les oeuvres littéraires et de les examiner du point de vue des échanges féconds entre clercs et laïcs qui ne cessèrent, entre le XIIIe et le début du XVIe siècle, de nourrir la culture urbaine italienne. Les prises de position des humanistes sont ici systématiquement replacées dans le cadre de dynamiques sociales et de réseaux construits.

Les quinze contributions de ce volume ont été regroupées en quatre sections: les deux premières privilégient une analyse des modèles discursifs - c'est le cas pour l'art de la parole, ainsi que pour les champs de l'hagiographie et de la philologie biblique et patristique -, tandis que les deux autres sections privilégient plutôt une approche en termes de réseaux d'appartenance et de posture vis-à-vis des pouvoirs institutionnalisés.

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