Hyle... ou En tant que tel...

Hyle ou En tant que tel

Résumé : Ce recueil a été retravaillé, maintes fois, mais il m'a semblé devoir garder une certaine « confusion », confusion qui s'annonce dans le poème V. et qui se donne comme une goutte d'eau « noire ». Hylé, ce terme grec nommant la matière première, je préfère employer l'adjectif « primitive ou primale », cri rompant le silence d'une caverne (platonicienne, peut-être) « Höhle » « hohl = creux », pour me plonger dans un enfer « Höhle » et ici je renvoie au poème VIII. (à la montagne rouge). Mais tous ces rapprochement avec le vocabulaire de la langue allemande sont « fatalement ridicules ». J'ai voulu marquer « en tant que tel », le destin pierreux de l'esprit. Mon esprit est fatalement « hylé », poussière d'étoile, voyage inachevé et inachevable, pour cet esprit-là, puisqu'il meurt. Pour fermer, ce qui ne semble être qu'arithmétique, les poèmes sont nombrés, je voudrais vous recommander de lire le poème LXVIII. (... Qu'emprunte semblable au vent... Un fou de poésie...), en ce lieu qui m'est inconnu, mais un sculpteur, abandonne des oeuvres dans les près. Ce lieu se nomme Einöd (un lieu vide).