Fiche technique
Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 238 pages
Poids : 1870 g
Dimensions : 25cm X 31cm
EAN : 9782850259906
Icônes
le monde orthodoxe après Byzance
Quatrième de couverture
Longtemps ignorées, les icônes post-byzantines (XVe-XVIIIe siècles) ont pourtant connu un rayonnement et une pérennité sans précédent. Pour la première fois, un livre réunit le résultat du vaste mouvement d'études consacrées, ces dernières années, à ce sujet dans tous les territoires du monde orthodoxe et dans certains pays ou régions où l'orthodoxie est minoritaire.
Jusqu'à présent, en effet, l'image mobile orthodoxe n'avait suscité que peu d'intérêt, excepté l'icône russe. Les choses ont commencé à changer il y a une vingtaine d'années lorsque les archéologues grecs ont publié leurs études sur l'icône crétoise, ses liens avec Venise et son influence dans les Balkans. Ce fut une révélation : ces icônes, d'une grande beauté, témoignent d'un degré d'achèvement et de virtuosité technique étonnant.
D'emblée, les oeuvres grecques, bulgares et serbes postérieures à la chute de Constantinople ont été examinées avec soin et publiées. Au même moment, d'autres analyses décryptaient le contenu des grandes icônes russes dont le symbolisme polysémique était resté en partie inexpliqué. Enfin, en Roumanie, les icônes post-byzantines de Moldavie et de Valachie, à leur tour, ont bénéficié de l'attention des historiens de l'art. Les grands oubliés de ces travaux savants demeurent encore les icônes de la périphérie orientale du monde byzantin, auxquelles ce livre consacre un chapitre.
Au total, le présent ouvrage ne se borne pas à offrir un panorama de la production des icônes après la chute de Byzance. À travers des écoles aussi prestigieuses que celles de Crète, du mont Athos, de Novgorod ou de Thessalonique, mais aussi les ateliers itinérants et les monastères de Ferapont et de Solovki, ses auteurs analysent dans le détail l'évolution stylistique et le développement iconographique de l'icône post-byzantine. Dionisii, Andréas Ritzos, Georges Klontzas ou Michel Damaskinos, pour ne citer que quelques-uns des peintres majeurs, ont fait de l'icône le support d'une communication avec le divin, l'expression visuelle du sacré, mais aussi une oeuvre d'art à part entière.