Rayon Justice et droit pénal
Idéalisme et pragmatisme de la justice pénale internationale : huitièmes journées de la justice pénale internationale

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 190 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-233-01759-8
EAN : 9782233017598

Idéalisme et pragmatisme de la justice pénale internationale

huitièmes journées de la justice pénale internationale


Paru le
Broché 190 pages
organisé par le Centre de recherche sur les droits de l'homme et le droit humanitaire (CRDH),
le Centre Thucydide
l'Institut de criminologie et de droit pénal de Paris (ICP)
l'université Paris-Panthéon-Assas
Professionnels

Quatrième de couverture

Publications du centre de recherche sur les droits de l'homme et le droit humanitaire

Les huitièmes journées de la Justice pénale internationale se sont tenues les 2 et 3 février 2023 dans la salle des Conseils de l'Université Paris-Panthéon-Assas. Elles ont permis de couvrir l'actualité de la justice pénale internationale pendant l'année 2022. Comme tous les ans, ce fut l'occasion pour les universitaires et les praticiens d'échanger leurs vues sur les évolutions en droit international pénal.

Cette année a particulièrement mis en valeur une oscillation, familière aux observateurs de la justice pénale internationale, entre un idéalisme notamment reflété dans le préambule du Statut de Rome (universalité et patrimoine commun, lutte contre l'impunité, droits des victimes, complémentarité...) et un fort pragmatisme, perceptible par exemple dans la politique des poursuites du Procureur de la Cour. L'arbitrage difficile entre la balance et le glaive, le risque des doubles standards et des projections excessives sur ce que peut la justice apparaissent comme autant d'obstacles à surmonter.

Face à la résurgence des conflits, au blocage du système de sécurité collective et au risque constant d'embrasement généralisé, la justice pénale internationale apparaît aujourd'hui, aux côtés d'autres institutions plus anciennes, telle que la Cour internationale de Justice, comme une garante - certes malhabile et entravée - de la promesse des Nations Unies « à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l'espace d'une vie humaine a infligé à l'humanité d'indicibles souffrances. »

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