Il y a des fleurs blanches

Aux Philippines, à Manille, aujourd'hui, plus de vingt mille enfants naissent, souffrent, jouent, dorment dans la rue, victimes des adultes, de la pauvreté.

Livrés à eux-mêmes, certains fabriquent des colliers de fleurs blanches et les vendent aux carrefours. Ils en retirent quelques pesos qui les aideront à survivre.

Là-bas, Yves Aillerie a passé plusieurs mois au milieu de ces enfants, au milieu de leur réalité et de leur difficulté à survivre. Son récit est un appel à l'espoir, le témoignage qu'il est possible de construire une réalité autre et fraternelle pour ces enfants, qu'il est possible de les aider à quitter la rue, qu'il est possible de les soigner, d'enseigner, d'accompagner, avec des petits moyens, avec des colères et des fous rires.

Rien ne semblait préparer l'auteur de ce livre à une expérience de cette sorte, lui qui travaillait dans le «monde des affaires», comme il le dit.

Son travail de bénévole, au sein de la fondation Virlanie, à Manille, auprès des enfants des rues, a bouleversé son existence et sa vision du monde.

Au travers de rencontres souvent drôles, de portraits intimistes, ce témoignage nous laisse percevoir les bouleversement d'un homme confronté à la réalité des fleurs blanches, à leur beauté, à leur fragilité.