Ils ont cru aux larmes des femmes

Ils ont cru aux larmes des femmes

Septembre 1944, Besançon, rue Battant : après avoir été tondues, des femmes sont contraintes de défiler nues sur les pavés recouverts de débris de verre. Le policier qui leur a coupé les cheveux est le complice d'un dangereux collaborateur que la Résistance recherche. Deux résistants, Bébert et le Pointu, tentent d'intervenir pour sauver une jeune femme qu'ils connaissent, mais en vain.

Arrêté, interrogé, l'homme qui a tondu les femmes dévoile l'identité de son chef et de sa compagne, une femme dont le prénom signifie « secret ».

Une enquête est diligentée. Bébert, le Pointu et leurs camarades prennent contact avec Thérèse, Rosa, Lucienne... Esther.

Thérèse a aimé un soldat allemand ; Rosa, un milicien ; Lucienne, ceux que la guerre et ses vices avaient égarés. Quant à l'insaisissable Esther, elle attend pour parler de son histoire.

Ce roman nous raconte la vie d'hommes et de femmes qui ont su dépasser leur peur du passé pour entrer dans le tableau de l'amour et en prolonger la vision. Des hommes qui ont lu sur la porte des maisons de ces femmes l'accueil de celles qui aimaient. Des femmes qui leur ont parlé dans une langue muette, celle du coeur. Ils ont cru à leurs larmes, à leurs mots afin que cessent leurs maux. Ils les ont aimées et les fenêtres se sont ouvertes.