Rayon Asie du Sud et du Sud-Est
Images birmanes, 1865-1909 : trésors photographiques du Musée national des arts asiatiques-Guimet

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 314 pages
Poids : 2193 g
Dimensions : 25cm X 29cm
ISBN : 978-2-36749-045-8
EAN : 9782367490458

Images birmanes, 1865-1909

trésors photographiques du Musée national des arts asiatiques-Guimet


Paru le
Relié 314 pages

Quatrième de couverture

Images birmanes
1865-1919

La Birmanie... De ce mystérieux pays, nous savions peu jusqu'à sa récente ouverture au monde. Le plus grand État d'Asie du Sud-Est continentale est mentionné pour la première fois par Marco Polo au XIIIe siècle. Rudyard Kipling, à la fin du XIXe siècle, d'autres écrivains comme Pierre Loti, dans les premières décennies du XXe siècle, ont contribué à la renommée de la Birmanie auprès des Occidentaux. Cependant, ainsi que les épreuves de cet ouvrage en témoignent, la photographie a également beaucoup concouru depuis le début des années 1850 à la compréhension de la culture birmane.

C'est en 1852, dans le contexte de la deuxième guerre anglo-birmane, que les premières photographies connues furent prises en Birmanie par John McCosh (1805-1885), chirurgien de la Compagnie britannique des Indes orientales et photographe amateur. Puis s'installèrent à Rangoon (actuelle Yangon) Jackson & Bentley, le célèbre studio Bourne & Shepherd et d'autres photographes encore. Avec l'arrivée en 1871 à Moulmein (actuelle Mawlamyine), première capitale de la Birmanie britannique, de l'Allemand Philip Adolphe Klier (1845-1911), le commerce de la photographie prit un essor important, et cela notamment lorsqu'il s'installa à Rangoon où il s'associa avec J. Jackson de 1885 à 1890.

C'est au crépuscule d'une carrière exceptionnelle que l'un des photographes majeurs de la seconde moitié du XIXe siècle arrive en Birmanie en 1886 et ouvre un studio à Mandalay puis une boutique de meubles et de curiosités à Rangoon en 1895. Il s'agit de Felice Beato (1832-1909) dont l'oeuvre photographique sur le Japon de 1863 à 1877 est à l'origine de sa notoriété.

Les photographies du XIXe siècle du mnaag sur la Birmanie sont composées d'un portfolio de 73 planches d'auteurs différents, de 32 photographies, de Philip Klier principalement, et d'un achat de 10 épreuves. Cet ensemble a été complété par 27 photographies, montées dans un recueil et, en 2015, d'un album de 49 photographies de Felice Beato. Toutes ces épreuves sont à l'albumine sur papier d'après des négatifs sur verre au collodion. L'intégralité de cette exceptionnelle collection est reproduite dans cet ouvrage.

Biographie

La réédition d'Un Français en Birmanie, le texte du comte Alexandre Mahé de la Bourdonnais, complète cette plongée dans la Birmanie du XIXe siècle. De son vivant, l'auteur voit publiées six éditions de son livre par quatre éditeurs différents. La première date de 1883 et la dernière de 1898. La revue Le Livre analyse en quelques lignes les raisons de ce succès : « [...] contrée peu connue, des révélations curieuses et intéressantes, surtout à cause de la situation de la Birmanie, entre l'Inde et la Chine, et son voisinage avec le Siam, la Cochinchine et le Tonkin. Il démontre aussi l'importance qu'il y a pour la France à lier des relations intimes avec ce pays ». On peut ainsi considérer son livre comme le premier récit complet de voyage en Birmanie par un Français et Alexandre Mahé de la Bourdonnais comme le grand découvreur en France de ce pays magnifique.

Avis des lecteurs

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