Rayon Mémoires, journaux intimes
Immortalité-immoralité

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 64 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 21cm X 30cm
EAN : 9782873170004

Immortalité-immoralité


Collection(s) | Trait pour trait
Paru le
Broché sous jaquette 64 pages

Quatrième de couverture

Moraliste perturbateur, imagier iconoclaste, diariste nomade, Jean-François Octave joue de la séduction en désamorçant le pouvoir insidieux des mots et des images. Son oeuvre secrète l'enchantement léger de la désillusion ; sa "philosophie aux marteaux" sape impitoyablement tout esprit de sérieux et de système pour mettre au jour les ambiguïtés et les contradictions fécondes de notre conscience. En héritier de Jean-Luc Godard et de Andy Warhol, de Marcel Proust et de Francis Picabia, il sait que le style se conquiert contre la manière. Que, comme le note Roland Jaccard, «toute notre existence, nous demeurons des enfants essayant d'apprendre à lire le mot Dieu avec un alphabet truqué». Que le dandysme relève de l'élégance morale que commande l'ironie, comme l'immoralité demande une âme bien trempée et une conscience aiguë de la perversion bien-pensante. L'immoralité exclut toute rémission et toute idée de rédemption ; elle perce à jour la vanité de notre moi qui toujours aspire à l'angélisme, conférant à nos désirs l'allure de promesses divines et à nos forfaits l'éclat du destin. L'immoralité ne sied qu'à ceux-là mêmes qui conservent la faculté de s'émouvoir de la détresse humaine et de se révolter contre le mensonge institué du bon sens et du bon goût. L'immoralité est une salubre malédiction qui permet de s'essayer à la vie avec un esprit libre. L'immoralité est férocement sentimentale et joyeuse à la fois. L'immoralité se délecte de ses propres illusions et proclame que l'immortalité n'est qu'un état de conscience.

Daniel Vander Gucht 12 XI 89, Bruxelles

Biographie

Jean-François Octave, né à Arlon (Belgique) en 1955, diplômé en architecture de La Cambre ; oblique vers le dessin, publie des fragments de journaux autobiographiques illustrés et se met à la peinture en 1980 ; représente la Belgique à la Biennale de Venise en 1986 et expose régulièrement à Bruxelles, Paris, New York ... ; effectue de nombreux séjours à l'étranger, notamment à Moscou à l'automne 1989, d'où il ramène ces carnets.

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Le repaire du biographe

Marguerite Yourcenar, 193 avenue Louise, Bruxelles

Conversation avec Nancy Casielles