Information & communication

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Théories - Pratiques - Éthique

De la psychothérapie aux techniques de vente...

« Communication » est devenu un terme vedette. Et, de fait, il existe à ce jour une indéniable inflation éditoriale concernant le(s) thème(s) de la communication et de l'information.

C'est que nous avons sans aucun doute affaire ici, avec ces concepts polyvalents d'« information » et de « communication », à deux de ces maîtres-mots qui, s'éloignant plus ou moins de leur signification originelle, tendent à assurer une sorte de pseudo-consensus entre tenants de disciplines ou de systèmes de pensée différents.

Dès lors, nous vivons dans un « univers de communication ».

Toutefois, s'il s'agit évidemment de ne pas être leurs dupes - on est bien là en présence de « concepts ambigus, à la transparence trompeuse » - il faut certainement conserver à ces termes, et surtout aux (très diverses) idées que peu ou prou ils induisent, leur valeur heuristique. C'est-à-dire leur permettre, toujours, de faire réfléchir sur le monde, les hommes et leurs relations pour, à terme peut-être, autoriser la découverte ou l'invention de solutions qui font encore défaut, et ceci quel que soit le domaine envisagé.

Le présent ouvrage a surtout été écrit avec l'ambition de préserver cette valeur, et il n'a évidemment aucune prétention à l'exhaustivité dans la matière, protéiforme, qu'il traite.

En ce qui le concerne, il met particulièrement l'accent sur la « Nouvelle Communication ». C'est-à-dire sur ce courant original de recherches qui, tout en contrariant (sinon en s'opposant frontalement à) l'utilisation - le plus souvent quasi automatique ou réflexe - d'un modèle « linéaire » de la communication en sciences humaines (celui extrapolé des travaux de C. E. Shannon), axe néanmoins son explication du comportement sur cette nouvelle « particule élémentaire » qu'est la notion d'information.

En fait, par delà l'infinie variété avec laquelle riment les mots « communication » et « information », l'ouvrage cherche avant tout à poser le plus clairement possible la problématique qu'ils sous-tendent implicitement. A partir de là, peut-être pourra-t-il permettre à ses lecteurs - et notamment à des étudiants de premier cycle universitaire mais, certainement, pas seulement à ces derniers -, bien souvent perdus dans le dédale des sciences, des pratiques, des techniques, des genres, etc., qui utilisent, s'approprient, déclinent ces termes, de poser leurs premiers jalons dans l'étude, pluridisciplinaire sinon interdisciplinaire (et si possible, le cas échéant, « focalisée »), de cette matière aujourd'hui très généralement dénommée, notamment sur les campus, « la com' ».