Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 292 pages
Poids : 490 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-7574-0338-9
EAN : 9782757403389
Introduction générale au droit
pour une approche éthique
Quatrième de couverture
Introduction générale au droit
Pour une approche éthique
Le professeur Jean Bernard, spécialiste d'hématologie et de cancérologie, membre de l'Académie Française, fut le premier président du Comité Consultatif National d'Éthique. Il nous avait fait l'honneur de venir à la Faculté de droit de Lille aux fins d'inaugurer, en présence du Président de l'Université de Lille 2 Jean Leonardelli l'institut du droit et l'éthique de Lille. Nous reproduisons la préface qu'il avait bien voulu rédiger à l'époque pour présenter la première édition de « L'introduction générale au droit - pour une approche éthique ».
Xavier Labbée dirige l'Institut du Droit et de l'Éthique. Le manuel d'introduction au droit qu'il dédie à ses étudiants nous inspire la conclusion suivante :
« Entre le faible et le fort, entre le pauvre et le riche, c'est la liberté qui opprime et c'est la loi qui affranchit » a dit Lacordaire. La loi, et d'une façon plus générale le droit, peuvent être définis comme l'ensemble des règles permettant la vie en société. Ces règles doivent être à la fois inspirées par le bien, et contraignantes.
Le bien est ce qui est juste. Cette notion, comme le rappelle l'auteur, est symbolisée par la balance, instrument de mesure qui évoque la pondération, la justesse, l'équilibre, l'égalité et la vérité. La bonne règle de droit est tout entière gouvernée par le mot juste. Elle doit être appliquée avec rigueur. D'où un autre symbole, le glaive, affirmant l'obligation, la sanction de l'État.
En fait, le juriste assume une double fonction, une double mission. Il conseille, oriente les législateurs. Par ses conseils, par ses avis, il montre le chemin du Droit, le droit chemin. Mais aussi il sait allier le coeur à la raison. Il laisse ouverts des domaines importants à la libre appréciation du juge, les domaines de l'équité, de la bonne foi, de la loyauté, de la grâce.
Ainsi, dans un territoire nouveau, conséquence des progrès de la médecine, celui de la bioéthique, la jurisprudence doit parfois être préférée aux lois, plus exactement l'espace et le temps interviennent. L'espace : le nombre de lois doit, dans ce domaine être limité. Le temps la situation est évolutive. Les lois peuvent parfaitement être modifiées en fonction des progrès de la science.
À la rigueur du droit doivent constamment être alliées la chaleur de la vie, la profondeur de la réflexion.
Par son approche éthique de la notion de Droit, Xavier Labbée explique à l'étudiant la finalité de la règle, et l'invite à comprendre qu'il faut aimer le Droit comme on aime la Vie. Aimer le Droit, c'est aimer la vérité, et c'est vouloir que règne l'harmonie entre les hommes dans la justice et l'équité.
Professeur Jean Bernard de l'Académie Française