Rayon Témoignages sur des événements historiques
J'occupais Royan : 1943-1945

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 383 pages
Poids : 570 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-36199-010-7
EAN : 9782361990107

J'occupais Royan

1943-1945


Collection(s) | Témoignages
Paru le
Broché 383 pages
traduit de l'allemand et adapté par Brigitte Colle-Lindenau et Didier-Michel Colus
préface de Jacques Bouineau
Tout public

Quatrième de couverture

Royan, son casino, ses plages aux exquises marquises ; August Hampel, soldat allemand, ne s'y trompe pas lorsqu'il débarque sous le soleil de juillet 1943 dans un Royan occupé. Deux ans se passent, l'occupant est assiégé. « L'étau se referme, la poche se resserre. Hampel regarde se voiler la lumière sur cette terre qu'il aime, dont il parle la langue et où ses angoisses vibrent au même rythme que celles de la population locale. Il contemple bientôt les pierres sur le sol, celles du bombardement. Il en sort effondré. L'estuaire de la Gironde, cette terre de naufrageurs, sombre en janvier 1945 », comme le dit Jacques Bouineau dans sa préface.

Si ce récit de ces deux ans d'occupation ne ressemble à aucun autre, s'il marque par sa liberté de ton et sa sensibilité, ce n'est pas seulement parce que l'auteur, un soldat allemand comme on ne les imaginait pas, a vécu tout ce qu'il rapporte, c'est aussi parce qu'August Hampel, francophile, offre la vision de l'autre côté du miroir, ce que les « empochés » de Royan et les Français en général n'ont évidemment pas pu voir.

Un témoignage rare dont il est aujourd'hui possible de partager enfin la dimension sensible...

Biographie

August Hampel est né en 1901 dans le Rheinland près de Fulda. Après des études de philosophie et d'économie, il devient fonctionnaire des impôts mais préfère quitter l'Allemagne pour l'Autriche en 1933 à cause de ses opinions politiques socialistes. L'Anschluss l'oblige à rentrer en Allemagne où, par chance, il retrouve son métier. Mobilisé en 1940, il est envoyé en France comme simple soldat ; il refuse d'ailleurs tout avancement par convictions pacifistes. Affecté au génie, il se retrouve à Royan en 1943. Fait prisonnier en 1945, il ne revient en Allemagne qu'en 1946 et commence à rédiger ses mémoires de guerre consacrés à ses années royannaises. Marié en 1941, père de quatre enfants, il attend sa retraite pour revenir à Royan en 1960 et revoir ses amis. Il meurt brutalement en 1972.

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