Rayon Dessins de presse, caricatures
Je les aime comme ça

Fiche technique

Nb de pages : 125 pages
Poids : 726 g
Dimensions : 22cm X 33cm
ISBN : 978-2-207-11437-7
EAN : 9782207114377

Je les aime comme ça

De ,
Chez Denoël

Collection(s) | Humour
Paru le
125 pages

Quatrième de couverture

Kiraz est né au Caire en 1923 mais c'est à Paris qu'il a commencé sa carrière de dessinateur de presse. Vu d'Égypte, le Paris d'après-guerre est encore la capitale des arts, du goût et de la mode. En 1946, Kiraz s'installe avenue Montaigne avec l'intention de tout voir, de vivre intensément et surtout de peindre. À Montparnasse, il côtoie peintres et sculpteurs et fréquente l'atelier de la Grande-Chaumière pour y étudier le nu. Parallèlement, il reprend son activité de dessinateur de presse, travaillant au journal La Bataille, qui devient L'Intransigeant et enfin Ici-Paris. Là, il abandonne peu à peu le dessin politique pour illustrer chaque week-end une rubrique intitulée « Carnets de belle ».

À la demande de Marcel Dassault, en 1959, Kiraz quitte définitivement le dessin politique et crée « Les Parisiennes » pour le magazine Jours de France. Depuis lors, « Les Parisiennes » ont évolué avec leur époque. Dotées de mensurations invraisemblables, espiègles et charmeuses, elles ont inspiré plus d'un créateur dans le domaine de la mode. Inversement, pour vêtir ses créatures, Kiraz s'est souvent inspiré de modèles créés par Daniel Hechter, Courrèges, Paco Rabanne ou Carven. En vingt-cinq ans de collaboration à Jours de France, il a livré plus de 25 000 planches sans que jamais un dessin ne soit refusé.

Kiraz a toujours considéré son oeuvre comme une forme de journalisme. De fait, « Les Parisiennes » sont un miroir des comportements féminins depuis les années 50. À partir des années 70, leur notoriété gagne de nombreux pays et s'impose dans le monde de la publicité.

Kiraz, qui prend pour modèles involontaires des silhouettes de jeunes filles croisées dans le métro ou à la terrasse d'un café, s'exprime ainsi sur son choix : « Les Parisiennes seules m'apportent un spectacle complet, une source d'énergie. Elles courent, elles bougent... après quoi courent-elles ? {...} À Paris seulement je trouve cette énergie et cette clarté, ou cette apparence de clarté. Parce que, bien sûr, je n'en sais pas plus... je m'arrête avant d'en connaître davantage. »

Avis des lecteurs

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