Paru le 01/03/2003 | Broché 133 pages
Tout public
avec la collaboration de Daniel Curzi
Comme beaucoup de familles corses, la mienne s'était dispersée pour aller chercher hors de son île les moyens d'une meilleure existence. Malgré sa courte vie, mon père avait fait une longue route, dominée par un sentiment nostalgique. Il adorait une vieille chanson et nous demandait souvent de lui en passer le disque. Cette chanson disait:
«J'ai vu dans mes voyages
Des pays merveilleux.
Rien ne vaut le village
Où dorment mes aïeux».
Aujourd'hui, ses enfants ont, à leur tour, accompli leur course, ramené leurs morts dans la chapelle de leurs ancêtres et reconstruit leur vieille maison dans laquelle ils vont, si Dieu le veut, achever leur existence alors que l'eau de la fontaine du village n'a jamais cessé de couler.
Pierre Pasquini, avocat au barreau de Nice, ancien député de Nice puis de Corse, premier vice-président de l'Assemblée nationale de 1962 à 1967, maire de l'Île-Rousse pendant trente ans, adjoint au maire de Nice pendant dix-huit ans, ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre...
- la liste est longue, et incomplète ici, des ses titres civils, militaires, culturels et politiques -, rapporte dans Je n'ai pas voulu le tuer! quelques histoires vécues au cours de sa carrière d'avocat, d'homme politique de premier plan mais aussi de Corse, de scénariste, d'homme tout simplement.
Signe particulier: n'a jamais varié d'un pouce dans le service de son idéologie.