Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 349 pages
Poids : 482 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-213-71774-6
EAN : 9782213717746
Je vais, tu vas, ils vont
Les libraires en parlent
Berlin, 2015. Richard est professeur d'université, spécialiste reconnu dans son domaine -les lettres classiques. Mais quand le roman s'ouvre, il doit faire ses cartons ; le voilà à la retraite. Un deuxième départ... Une fois ses papiers triés, sa maison, où il vit seul, lui semble bien grande. En bon universitaire, il commence à se poser des questions sur la nature du temps qui passe, qui vient pour lui de changer de densité.
Et puis, un peu par hasard, il entend parler d'une place de la capitale, occupée par des demandeurs d'asile. Ses réflexes de chercheur lui soufflent un parallèle inattendu : ces hommes, qui attendent sur une place, doivent avoir un rapport au temps assez proche du sien... Partant de cette question, il va donc à leur rencontre, en chercheur, pour les interroger.
Attention, ce roman extrêmement bien fait ne verse jamais dans le pathos mais finit par être sacrément émouvant. Jenny Erpenbeck aborde la question de l'importance de l'accueil par un versant très original et bougrement efficace. On s'attache aux personnages exactement comme notre héros, presque sans s'en apercevoir. Et quand vient la fin, on n'a pas du tout envie de les quitter !
Quatrième de couverture
L'autre, c'est nous...
Comment supporter le temps qui passe quand on est forcé à l'inactivité ? Que faire quand on ne peut plus exercer le métier qui a donné un sens à notre vie pendant des décennies ? Existons-nous encore quand personne ne nous voit ? Autant de questions que se pose Richard, professeur de lettres classiques fraîchement retraité et totalement désoeuvré.
Un jour, en passant sur l'OranienpIatz, à Berlin, il croise par hasard le chemin de demandeurs d'asile. Et s'il trouvait les réponses à ses interrogations là où personne ne songe à aller les chercher ? Auprès de jeunes réfugiés venus d'Afrique qui ont échoué à Berlin et qui, depuis des années, sont condamnés à attendre qu'on les reconnaisse - qu'on les voie, tout simplement...
Mettant face à face deux réalités en apparence totalement opposées, Jenny Erpenbeck nous montre qu'à des périodes différentes, dans des pays différents, la fuite, la peur, la guerre ainsi que le sentiment d'être apatride peuvent définir le parcours de tout un chacun, quelle que soit son origine.