Rayon Vie politique
Jean Nicoli, de la colonie à la Corse en résistance : l'itinéraire d'un homme libre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 216 pages
Poids : 579 g
Dimensions : 18cm X 24cm
EAN : 9782846980760

Jean Nicoli, de la colonie à la Corse en résistance

l'itinéraire d'un homme libre


Paru le
Broché 216 pages

Quatrième de couverture

Le 9 septembre 1943 la Corse insurgée se libère. Les occupants italiens et les troupes allemandes ont enfin quitté l'île, précipitamment. La Résistance insulaire a triomphé et le premier département français libre fête la victoire avec ses héros. Mais elle compte aussi ses martyrs, ceux qui ont payé de leur vie le prix de la liberté pour tous.

Parmi eux, Jean Nicoli, exécuté aux derniers jours d'août par des Italiens aux abois. En pleines tractations pour négocier leur reddition, sa mort reste une des énigmes non résolues par les historiens de la période. Membre du Parti communiste, fondateur et dirigeant du Front national en 1942, en compagnie d'Arthur Giovoni, François Vittori. André Giusti et Nonce Benielli, sa vie et son engagement de la première heure en font une des figures majeures de l'histoire contemporaine corse.

Mais le connaît-on vraiment?

Son itinéraire personnel, retracé ici pour la première fois à partir de documents privés, de témoignages et de souvenirs inédits, révèle un homme profondément épris de justice et de liberté. Tour à tour enseignant aux colonies et ethnographe amateur (Mali), pédagogue inventif, patriote corse passionné par son île, son histoire et sa langue. Résistant opiniâtre et courageux jusqu'aux derniers instants. Jean Nicoli sera de tous les combats politiques et intellectuels de son époque et de son milieu. En humaniste exigeant et intègre, il sacrifiera sa vie pour l'accomplissement de ses idées et c'est sa voix, exhumée des archives privées et familiales, qui résonne en ces pages depuis ses premiers journaux intimes jusqu'à ces ultimes paroles écrites à ses enfants à la veille de sa mort:

«Je meurs pour la Corse et pour le Parti. Comme deuil vous porterez tous les deux une belle tête de More et un gros oeillet rouge - [...] une tête de More qui ne ressemble à celle de personne [...]»

Avis des lecteurs

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