Rayon Philosophie et théorie, esthétique
Jeux d'artistes : exposition, Annecy, Musée-château, du 15 décembre 2012 au 30 mars 2013

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 80 pages
Poids : 316 g
Dimensions : 20cm X 25cm
ISBN : 978-2-916130-46-0
EAN : 9782916130460

Jeux d'artistes

exposition, Annecy, Musée-château, du 15 décembre 2012 au 30 mars 2013


Paru le
Broché 80 pages

Quatrième de couverture

L'artiste est par définition un joueur. Il crée, dans l'espace de son oeuvre, un monde de fiction plus ou moins inspiré d'une réalité.

En s'interrogeant sur l'idée du jeu et de ses liens avec l'enfance, plasticiens, cinéastes d'animation et autres créateurs en détournent les figures emblématiques, les stratégies, les codes et les règles. Ils réinventent d'autres jeux pouvant être monstrueusement drôles, effrayants, séduisants, où rien n'est jamais laissé au hasard. Minnie, icône populaire, rencontre James Bond, Apollon du XXIe siècle, pour rentrer au service d'une Alice perdue au pays des psychopathes et des joujoux. Le doudou rapiécé se fait déchet à l'image d'une enfance tombée en miettes, à demi zombie errant dans un monde parallèle où petits monstres grimaçants et pixellisés se faufilent dans des livres d'images.

Jeux d'artistes, publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Musée-château d'Annecy, du 15 décembre 2012 au 30 mars 2013, propose un parcours éclairant les liens tissés entre les artistes et le jeu, mais aussi les ponts existant entre les plastiques et le cinéma d'animation : ce parcours initiatique et ludique se construit en quatre étapes interrogeant chacune une perspective originale sur la façon d'appréhender le jeu et ses règles : Un monde en construction explore l'invention d'univers parallèles basés sur une réalité détournée et déformée ; Un monde en destruction met en évidence le voile d'obscurité inhérent à la plupart des jeux enfantins où la mort, la guerre et l'anéantissement sont omniprésents ; Code-source questionne les nouveaux langages et la virtualité à l'oeuvre dans le jeu contemporain ; enfin, Un monde a mon image s'attache aux métamorphoses que font subir, en se les appropriant, les créateurs aux icones de nos sociétés.

Annecy, cité du film d'animation, a adopté le lapin comme mascotte. Celui-ci s'est glissé dans l'histoire et ponctue le parcours de sa présence malicieuse.

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