Rayon Témoignages sur des événements historiques
Journal de marche d'un biffin : 2 août 1914-19 février 1919

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 284 pages
Poids : 954 g
Dimensions : 19cm X 26cm
ISBN : 978-2-86266-690-7
EAN : 9782862666907

Journal de marche d'un biffin

2 août 1914-19 février 1919


Collection(s) | Histoire
Paru le
Relié 284 pages
introductions de Mathieu Teste et François Bordes
Tout public

Quatrième de couverture

Journal de marche d'un biffin* (2 août 1914 - 19 février 1919)

Ce livre est la transcription intégrale des carnets de guerre de l'adjudant Louis Viguier. Il commence à les rédiger le dimanche 2 août 1914 à Toulouse et y met un point final le 19 février 1919, veille de sa démobilisation à Versailles.

Féru de techniques nouvelles - il fera une brillante carrière d'ingénieur, dans les chemins de fer, notamment - il fait la guerre sans quitter son appareil photo.

Ainsi, il photographie tout ce qu'il n'a pas le temps d'écrire : camarades, installations, champs de batailles, scènes de la vie quotidienne, prisonniers, soldats morts au combat, ruines, avions abattus... Il a également conservé de très nombreux papiers (ordres, états, comptes rendus, messages, courriers...) qui documentent ses écrits.

Au fil des jours, on suit avec lui le curieux rythme de la guerre : le calme (presque le train-train), l'attente, l'attaque soudaine et les combats qui s'éternisent, à nouveau le calme irréel d'après la bataille.

Ces carnets forment un long « reportage » de l'intérieur, qui a duré cinq ans, à la lecture duquel on ne manquera pas d'être surpris par la liberté de ton de l'auteur.

Transcrits par son arrière-petit-fils, Mathieu Teste, les carnets de Louis Viguier sont publiés dans leur intégralité, illustrés d'un choix de 220 photographies et autres documents (correspondances, cartes, schémas techniques et dessins).

(*) Les journaux de marche sont traditionnellement l'apanage des officiers, ce que n'a pas voulu devenir Louis Viguier. Le choix de nommer ainsi son propre journal souligne son désir assumé de se ranger auprès des hommes de troupe, les biffins, sans abdiquer sa liberté de réflexion.

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