Rayon Témoignages sur des événements historiques
Journal de Ponary : 1941-1943 : un témoignage oculaire unique sur la destruction des Juifs de Lituanie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 314 pages
Poids : 360 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-246-82087-1
EAN : 9782246820871

Journal de Ponary

1941-1943
un témoignage oculaire unique sur la destruction des Juifs de Lituanie


Collection(s) | Document
Paru le
Broché 314 pages
texte présenté, annoté et traduit du polonais par Alexandra Laignel-Lavastine
avec une préface de Rachel Margolis
Tout public

Quatrième de couverture

« Pour les Allemands, 300 Juifs représentent 300 ennemis de l'humanité. Pour les Lituaniens, 300 paires de chaussures et de pantalons. »

Pour la première fois accessible au public français, ce journal constitue un témoignage unique sur les grandes tueries de masse perpétrées par les nazis et leurs collaborateurs à l'est de l'Europe.

Le lieu : Ponary, à 10 kilomètres de Vilnius (Wilno), en Lituanie. Une villégiature idyllique où les Soviétiques avaient creusé sept immenses fosses destinées à stocker du carburant. Dès leur arrivée en juin 1941, les nazis y voient pour leur part un dispositif idéal pour massacrer des dizaines de milliers de Juifs - hommes, femmes et enfants.

Biographie

Kazimierz Sakowicz (1894-1944), un journaliste catholique polonais qui venait d'emménager par hasard à Ponary, se retrouve ainsi aux premières loges. Posté sur sa véranda ou derrière la lucarne de son grenier, il consigne, jour après jour, les atrocités commises sous ses yeux : le déshabillage des victimes, leur mise à mort, les tortures, les charniers, mais aussi le « sale trafic d'affaires juives » auquel se livrent les voisins...
Sakowicz dissimulait les pages de sa chronique dans des bouteilles de limonade qu'il enterrait dans son jardin. Exhumées après sa mort énigmatique en juillet 1944, elles seront disséminées par le régime communiste dans différents fonds d'archives. Il faudra toute l'opiniâtreté de Rachel Margolis (1921-2015), une ancienne partisane, pour rassembler les fragments de ce journal miraculeusement sauvé.

Historienne et philosophe, Alexandra Laignel-Lavastine est spécialiste de l'Europe de l'Est. Sur la Shoah en Lituanie, elle a récemment traduit et adapté la biographie d'Abba Kovner (1918-1987) par Dina Porat : Le Juif qui savait (Le Bord de l'Eau, 2017). On lui doit aussi, dans ce domaine, l'édition française du Livre noir sur la destruction des Juifs de Roumanie, de Matatias Carp (Denoël, 2009). Elle est l'auteur d'une douzaine de livres universitaires et d'essais, dont La Pensée égarée (Grasset, 2015).

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