Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 345 pages
Poids : 395 g
Dimensions : 13cm X 21cm
ISBN : 978-2-912093-57-8
EAN : 9782912093578
Journal inédit
Quatrième de couverture
En 1933, Ilarie Voronca, figure phare du constructivisme roumain, poète et théoricien de l'intégralisme, s'installe à Paris. En France, il n'est plus le chantre individuel, son moi s'épanouit dans toutes les voix : Je veux me mêler à cette foule. Je partage sa vie. Voronca devient le poète anonyme de la foule et toujours le visionnaire de l'invisible. Mais l'apparente euphorie qui émane de sa création comme de sa personnalité cache bien mal l'angoisse qui le ronge souterrainement. À Paris, au soir du 4 avril 1946, Ilarie Voronca s'enferme dans la cuisine de son appartement. Il calfeutre portes et fenêtres, absorbe un tube de somnifères et arrache le tuyau à gaz. Ilarie Voronca est enterré au cimetière parisien de Bobigny-Pantin. Bien des mystères demeuraient autour de sa disparition, comme de sa dernière année de vie. Ces mystères sont en grande partie levés, grâce au Journal inédit du poète ; lequel avait été confié en 1946 par sa femme, Colomba, à Sa(...)a Pan(...), qui, poète, critique et directeur de la revue Unu, fut l'ami et la plaque tournante de l'avant-garde roumaine. C'est dans les archives de ce dernier que le tapuscrit du journal a été retrouvé en 2016. Sa publication est un événement considérable, qui éclaire d'un jour nouveau la dernière année de vie d'Ilarie Voronca.
Dans la deuxième partie du livre sont rassemblés des témoignages et études de Tristan Tzara, Stéphane Lupasco, Georges Ribemont-Dessaignes, Jean Cassou, Jean Follain, Claude Semet, Eugène Ionesco, Yves Martin, Alain Simon ou Guy Chambelland : « Je place Ilarie Voronca, poète de notre contradiction humaine-poétique, poète de l'émotion et de la féerie, tout simplement à côté des plus grands. »
La troisième partie rassemble, sous le titre Beauté de ce monde, l'intégrale de l'oeuvre poétique, depuis longtemps épuisée à l'exception d'un titre, d'Ilarie Voronca, de Beauté de ce monde (1940) aux ultimes poèmes inédits de 1946.