Jours de Faulkner

Conrad prit le livre, visiblement contrarié, l'ouvrit à la première page, la tourna, passa à la quatrième de couverture, et sur la dernière feuille, il jeta sa signature, comme s'il s'agissait à la fois d'un cadeau et d'une pétition. En se retournant vers le jeune Faulkner, il dit avec un léger accent slave : I'm the one.

Conrad pegou o livro claramente contrariado, abriu a primeira pagina, virou-a, passando à contracapa, e na última folha lançou a assinatura, como se fosse um présente e um protesto. Virando-se para o jovem Faulkner disse em um sotaque ligeiramente eslavo : I'm the one.